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Une bombe: L'ADN de Richard III révèle que la Reine Elizabeth II est illégitime

mercredi 3 décembre 2014 à 11:17
Une bombe: L'ADN de Richard III révèle que la Reine Elizabeth II est illégitime

Un rapport publié dans Nature certifie à 99,9% que les ossements découverts sous un parking à Leicester étaient ceux du roi mort en 1485. Des analyses qui s'accompagnent d'une révélation choc...

ENQUÊTE. Où l'on reparle de l'analyse ADN qui a permis aux généticiens d'authentifier le squelette de Richard III... Les ossements avaient été retrouvés sous un parking anglais le 12 septembre 2012 dans la ville de Leicester. Desanalyses génétiques menées par l'université de cette même ville avaient montré qu'il s'agissait bien des restes du dernier roi Plantagenêt, mort en 1485.

"Nous avons découvert une rupture dans la chaîne" 

Elles sont confirmées aujourd'hui par la publication dans le magazine Nature d'un rapport certifiant à 99,9% la levée du mystère sur la disparition du roi tué à la bataille de Bosworth. À cette occasion, les chercheurs de Leicester ont donné hier, 2 décembre 2014, une conférence de presse, livrant aux médias (dont l'AFP, présente sur place) une révélation susceptible de faire osciller, sinon trembler, la couronne britannique...

"Nous avons découvert une rupture dans la chaîne" génétique, a déclaré à Londres Kevin Schurer, vice-Chancelier de l'université de Leicester. Par"rupture", il faut entendre apparition dans l'arbre généalogique d'un enfant illégitime.

"TOURS ET DÉTOURS". De là à conclure que la reine Elizabeth II ne devrait pas occuper le trône d'Angleterre, il y a un pas que les savants britanniques se gardent bien de franchir. "Nous ne savons pas à quel niveau la rupture se situe... et nous ne sommes certainement pas en train de suggérer que sa Majesté ne devrait pas se trouver sur le trône" s'est empressé d'ajouter M. Schurer, en insistant sur "les tours et détours" de l'histoire de la monarchie britannique.

Pas de filiation à travers la lignée masculine

Richard III est mort sans laisser d'héritier. Il a donc fallu comparer l'ADN du squelette découvert en 2012 à celui de deux descendants (actuellement en vie) de sa sœur, Anne d'York. En revanche, il a été impossible d'établir une filiation à travers la lignée masculine remontant jusqu'au frère de l'arrière grand-père de Richard III - en l'occurrence, John Gaunt, 1er duc de Lancaster. D'où le soupçon d'adultère.

"TUDOR". Kevin Schurer estime que la "rupture" d'ADN détectée conduit à poser des questions sur la légitimité de Henry IV, Henry V, Henry VI et"toute la dynastie des Tudor", à commencer par Henry VII, Henry VIII, Edward VI, Mary I et Elizabeth I... On a donc sans doute pas fini de parler de la dernière bombe laissée à l'Histoire par celui que Shakespeare a dépeint comme l'incarnation du tyran.

OL avec AFP

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