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Fukushima: il n'y a plus de combustible usé dans le réacteur 4

vendredi 7 novembre 2014 à 20:51
Fukushima: il n'y a plus de combustible usé dans le réacteur 4

risques écartés ?

Fukushima: il n'y a plus de combustible usé dans le réacteur 4

 

L'un des dangers de la centrale accidentée de Fuk12ushima est-il en passe d'être écarté ? On se prend à l'espérer avec l'annonce, par Tepco, de l'achèvement du retrait du combustible nucléaire usé de la piscine fragilisée du réacteur numéro 4.


Il y avait dans la piscine 1.533 assemblages, dont 1.331 usés et 202 neufs

Mardi 4 novembre 2014, il ne restait que 11 assemblages de combustible usé dans ce bassin d'entreposage dont les pourtours avaient été fortement endommagés par des explosions d'hydrogène.

"Ces 11 assemblages ont été enlevés depuis et nous sommes actuellement en train d'effectuer les contrôles", a expliqué mercredi 5 novembre à l'AFP un porte-parole de Tepco.

Initialement, lors du début de ces opérations en novembre 2013, Tepco avait indiqué qu'elles seraient terminées au bout d'environ un an.

USÉ ET NEUF. Quand a commencé ce retrait, la première grande étape dans le démantèlement de la centrale Fukushima Daiichi, il y avait dans la piscine 1.533 assemblages, dont 1.331 usés et 202 neufs. Les premiers sont désormais extraits mais restent encore 180 assemblages de combustible neuf à transférer en lieu plus sûr, ce qui devrait être fait dans les prochaines semaines.

Pour procéder à l'extraction, Tepco a bâti une nouvelle couverture au-dessus du réacteur numéro 4 et installé un dispositif neuf d'extraction ainsi que procédé à la récupération des détritus tombés dans le bassin.

Depuis, la même opération de transfert des assemblages un à un vers un caisson immergé pouvant en contenir 22, puis vers une autre piscine d'entreposage plus sûre, a été effectuée plus de 60 fois, sans problème notable.

INÉDIT. Il n'est jamais arrivé auparavant que de telles tâches soient réalisées dans un environnement accidenté où les techniciens doivent oeuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité.

Il s'agit en outre de la plus délicate opération depuis la stabilisation du site en décembre 2011, mais c'est cependant loin d'être la dernière ou la plus risquée.

Le combustible usé qui reste encore dans les piscines des réacteurs 1 à 3 devra lui aussi être extrait, des tâches encore plus difficiles compte tenu du niveau très élevé de radioactivité alentour.


 

Source © Sciences et Avenir avec AFP

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