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Crise en Ukraine : le boxeur Vladimir Klitschko redoute une "3e Guerre Mondiale"

mardi 17 mars 2015 à 18:06
Crise en Ukraine : le boxeur Vladimir Klitschko redoute une "3e Guerre Mondiale"

"Très affecté et très triste" de la situation dans son pays, le champion du monde des poids lourds Vladimir Klitschko appelle mardi dans les colonnes de l'Equipe la communauté européenne à la fermeté et à l’action face à Vladimir Poutine.

Il veut "réveiller la conscience des Européens". "Très affecté et très triste" de la situation dans son pays, le champion du monde des poids lourds ukrainien Vladimir Klitschko pousse un cri d’alarme et en appelle aux Européens pour mettre fin à une “guerre n'a pas de sens”. "Ce qui se passe peut déclencher la 3e Guerre Mondiale", estime le boxeur dans une interview publiée mardi par le journal L’Equipe.

"La mort est partout"

En Ukraine, “la tragédie est partout dans l'air”, explique Vladimir Klischko. “J'ai peur pour mon peuple, j'ai peur pour l'Europe”, poursuit le frère de celui qui a été l’un des chefs de file de la contestation pro-occidentale, le maire de Kiev Vitali Klischko. “Des gens sont morts et continuent de mourir”. Le sportif dépeint une situation particulièrement chaotique à Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine: “la mort est partout, l’anarchie règne”.

Pour lui, pas de doute : la Russie de Vladimir Poutine est coupable de pousser au conflit mondial. “Dans deux, cinq ou vingt ans, la Russie s'excusera pour cette agression et l'annexion de la péninsule de Crimée”, explique-t-il.

 

"La communauté européenne dort"

Et de critiquer le manque de fermeté des Européens. “Je pense que la communauté européenne dort. Poutine fait ce qu'il veut”, s’inquiète-t-il. “En boxe, nous avons un dicton :“Il faut agresser l'agresseur”, lance Vladimir Klitschko. “Après ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre mondiale, on ne peut bafouer impunément les lois internationales”.

Le champion appelle directement la France et l’Allemagne à l’action . “Nous avons besoin de la France et de l'appui de François Hollande, qui a déjà œuvré pour un cessez-le-feu, le 12 février, à Minsk, avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais cet accord n'a pas été effectif,” déplore-t-il. “Ce n’est pas un conflit local”, poursuit-il. “Il faut dire stop au tyran !”

 

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