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Ce que l'on sait du crash de l'airbus A 320 de Germanwings

mercredi 25 mars 2015 à 13:27
Ce que l'on sait du crash de l'airbus A 320 de Germanwings

L'indécence des médias atteint un sommet, Feldzer et autres spécialistes inondant les antennes de leurs théories irrespectueuses tandis que nous voilà à peine 24 heures après la tragédie. Ne voulant pas nous faire du fric sur le dos des passagers, des 45 ou 30 ou 10 ou 0 espagnols à bord, voici ce que nous pouvons exposer avec certitude à l'heure actuelle, pour les détails, attendons les résultats de l'enquête.

 

***

 

C'est la plus grave catastrophe aérienne depuis 40 ans sur le sol français. Un Airbus A320 de la compagnie Germanwings, filiale de Lufthansa, qui devait assurer la liaison entre Barcelone (Espagne) et Düsseldorf (Allemagne) s'est écrasé ce mardi matin dans la région de Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

 

 

 

Selon la compagnie allemande, 150 personnes se trouvaient à bord. «Il n'y a aucun survivant» a déclaré le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.

 

Quand a eu lieu l'accident ?

 

Le vol A320 a décollé de Barcelone (Espagne) peu avant 10 heures, il devait atterrir à Düsseldorf à 11h57. L'avion s'est déclaré en état de détresse à 10h47 selon la DGAC. L'appareil a disparu des écrans des radars à 11h20 après un appel de détresse. Le site flightradar24 retrace son parcours. «Ce signal de détresse montrait que l'avion était à 5.000 pieds, dans une situation anormale», a indiqué Alain Vidalies, précisant que le crash a eu lieu «peu après» ce signal.

 

 

Ce que l'on sait du crash de l'airbus A 320 de Germanwings

Le lieu du crash

 

 

 

L'avion s'est écrasé à proximité de la commune de Prads-Haute-Bléone, dans le massif des trois Evêchés, dans les Alpes-de-Haute Provence. «C'est une zone qui est enneigée, inaccessible par des véhicules, mais qui a pu être survolée par des hélicoptères», selon le secrétaire d'Etat au Transports. Les conditions météorologiques «n'étaient pas spécialement mauvaises» a-t-il précisé. La zone du crash «se trouve à 2000 m d'altitude dans une zone très difficile d'accès» selon Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

 

Les personnes à bord

 

Il y avait 150 personnes à bord, dont 144 passagers et 6 membres d'équipage, selon Oliver Wagner, le patron de Germanwings. Dans un premier temps les autorités françaises avaient évoqué 148 personnes à bord. Le patron de la compagnie allemande reste prudent : «Nous ne pouvons pas dire si et combien de survivants il y a.» Le secrétaire d'Etat aux Transports français Alain Vidalies a d'ores et déjà affirmé toutefois qu'il n'y avait pas de survivants. 

 

Parmi les victimes, au moins 42 étaient de nationalité espagnoleselon La Vanguardia, Les autres passagers sont majoritairement allemands d'après le média catalan. Selon TV3 et la Vanguardia, 20 élèves allemands, qui participaient à un programme d'échange avec l'institut Giola de Llinars del Vallès (Barcelone), feraient partie des victimes du crash. Ils rentraient en Allemagne après la fin de l'échange. 

 

L'avion

 

Il s'agit d'un Airbus A 320 de la compagnie allemande Germanwings, filiale low-cost de Lufthansa. «C'est un avion A320, pas particulièrement ancien» a indiqué Alain Vidalies. Cet appareil appartient à la famille des A320 (A318, A319, A320, A321) des avions du constructeur européen Airbus. L'A320 est utilisé pour les vols de courte et moyenne distances. Il est un concurrent direct du Boeing 737. La technologie de ces appareils, mis en service en 1988, a sans cesse été améliorée. A ce jour, on compte une dizaine d'accidents d'A320 dans le monde. 

 

 

Les causes de l'accident

 

Sur ce point, on ne sait encore rien. «Il est beaucoup trop tôt pour dire quoi que ce soit à ce sujet» selon le porte-parole du bureau allemand d'enquête sur les accidents aériens Germout Freitag qui va envoyer dans l'après-midi trois enquêteurs en France. «Il va falloir attendre des mois, si ce n'est des années avant de pouvoir le dire de manière définitive», a-t-il ajouté. Le patron du groupe aérien allemand Lufthansa, Carsten Spohr, indique sur Twitter «ne pas savoir ce qui s'était passé» avec le vol de Germanwings.

 

http://www.leparisien.fr

Mise à jour 18h 30 :

 

A 10 h 30, l’Airbus A320 ne répondait plus aux tentatives de contact des contrôleurs

 

Selon les informations obtenues par Le Monde, c'est l'ingénieur de permanence de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui a déclenché l'alerte. A 10 h 30, l'ingénieur a informé sa hiérarchie « d'une perte radio avec l'avion ».

 

En pratique, un avion doit se connecter à intervalles réguliers par radio avec les contrôleurs au sol. Cette fois, l'A320 de la Germanwings n'a plus répondu aux multiples appels. Outre le défaut de communications par radio avec l'équipage de la Germanwings, l'ingénieur de permanence a aussi constaté que l'appareil ne suivait pas sa route et perdait de l'altitude. « C'est donc la conjonction entre la perte de contact radio et la mise en descente de l'appareil qui a conduit le contrôleur aérien a déclencher la phase de détresse, la Détresse FA », ajoute encore la DGAC.

 

Immédiatement, pour prévenir notamment tout acte de terrorisme, un avion de chasse de l'armée de l'air est allé au contact de l'appareil ainsi qu'un hélicoptère de la gendarmerie.

 

En savoir plus sur :

 http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/03/24/de-barcelone-aux-alpes-le-trajet-de-l-a320-de-germanwings_4600313_3214.html#LZsXP6ZZhffCTTzH.99