Les humains étant sujets aux erreurs d’appréciation, aux émotions, à une capacité de traitement de l’information limitée et à une connaissance finalement peu étendue, il est possible d’atteindre vite les limites de ce que peut traiter une personne normale.

La gestion d’une entreprise à haut niveau requiert des compétences hors-normes, une grande capacité à traiter des informations très variées et beaucoup de sang froid… Des qualités rares, finalement faciles à trouver en utilisant tout simplement un logiciel à la place d’un humain !

Si ce n’est pas la première fois que Vital (pour Validating Investment Tool for Advancing Life Sciences) fait ses preuves en entreprise, c’est par contre une grande première que d’accorder à ce progiciel un véritable poste à responsabilité : le logiciel est prévu en effet pour être nommé au conseil d’administration de l’entreprise Deep Knowledge Ventures. Cette dernière est une entreprise basée à Hong-Kong, spécialisée dans la gestion de fonds qui concernent les biotechnologies.

Capable de manipuler les informations qu’on lui sert, et maître dans l’art de traiter les statistiques, Vital peut reconnaître les investissements potentiellement juteux, les différentes opportunités possibles, notamment celles qui échappent à un humain normal.

Le logiciel possédera à terme un droit de vote égal à celui d’un être humain au sein de cette entreprise : son pouvoir de décision sera alors immense comparé à un employé lambda !

Qu’est-ce que cela va changer dans un futur proche ? Si l’expérience de Deep Knowledge Ventures est concluante, il est fort probable que d’autres entreprises se lanceront à leur tour dans l’aventure de l’automatisation des prises de décision.

Si cela risque de contrer le principe de Peter, d’importantes dérives pourraient bien découler de cette nouvelle manière de gérer la stratégie d’entreprise…

Vous avez envie que votre boss ne soit qu’un algorithme, aussi complexe qu’il puisse être ?

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