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Un film indépendant se fait incendier pour oser faire sa pub sur BitTorrent

lundi 29 avril 2013 à 17:28

Arthur Newman

Quand on est un studio de films américain indépendant et que l’on a en face de soi des mastodontes comme Warner Bros ou Sony Pictures, il est difficile de faire connaître les films que l’on produit sans avoir le même budget publicitaire.

Heureusement les possibilités pour faire sa communication sur Internet ne manquent pas, et même le célèbre logiciel BitTorrent offre la possibilité de faire sa pub sur son logiciel dans les encarts prévus à cet effet.

Bien que le logiciel BitTorrent soit bien légal, ça n’a pas empêché l’industrie du cinéma traditionnel de fustiger les choix du studio indépendant Cinedigm…

La promotion du film Arthur Newman se fait sur BitTorrent, via les publicités affichés dans le logiciel, qui permettent aussi de télécharger en P2P un extrait de 7 minutes du film indépendant.

« C’est un pacte avec le diable » affirme un représentant d’un grand studio de cinéma. « Cinedigm est en train d’être utilisé comme un véritable pion ».

Rappelons que si BitTorrent a mauvaise presse auprès de l’industrie cinématographique, il ne s’agit pas pour autant d’un logiciel illégal, que tout le monde a parfaitement le droit de l’utiliser pour télécharger du contenu légal, et que donc n’importe qui peut bien faire de la publicité en profitant des services proposés par BitTorrent !

D’ailleurs pour le patron de BitTorrent Inc, accuser son logiciel d’aide au piratage est comme accuser une autoroute pour ses conducteurs ivres. Il ne peut être responsable des usages détournés qui sont fait de son application (sinon il faudrait aussi fermer les services de messagerie qui permettent d’envoyer un fichier MP3 en pièce jointe non ?).

Bref, une frange de l’industrie cinématographique commence à utiliser les outils de partage pour faire sa communication, et ne les considère non plus seulement comme étant des ennemis à abattre.

Le début d’une véritable prise de conscience pour cette industrie, pourtant loin d’être moribonde ?

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