La plupart des personnes qui ont aujourd’hui plus de 30 ans ont connu les joies de la vidéo à domicile via le format VHS et les écrans cathodiques.

Le rembobinage des cassettes, les images d’une qualité discutable, les artefacts sur la bande et le son basse fidélité… La VHS est le symbole d’une époque désormais révolue, ou les disques Blu-Ray, Netflix et Popcorn Time ont pris la relève pour notre plus grand plaisir cinématographique.

Mais il existe une frange de la population hipster nostalgique de cette époque qui souhaite continuer à revivre ces expériences de Home Cinéma désuètes. Dont un français qui ne regarde ses films et séries modernes que sur cassettes VHS !

C’est le site Golem13 qui nous fait découvre ce parisien de 35 ans adepte de la vidéo à l’ancienne.

Les bruits sur la bande, les défauts sur la bande, les encombrants magnétoscopes et les TV cathodiques aux écrans bombés… Ce sont ces expériences venues d’une autre époque qu’il a réussi à reproduire chez lui grâce à un vieux magnétoscope des années 80 et une TV achetée pour 3 € dans une brocante.

Bien que Stan, c’est son nom, souhaite revenir ainsi aux fondamentaux du 7e art à la maison, il n’en oublie pas moins de regarder des oeuvres modernes sur son installation : des films et séries récents, avec des jaquettes semblant tout droit venues d’un vidéoclub des années 90, ont été convertis depuis des disques Blu-Ray vers le format VHS pour pouvoir être lus sur son antiquité technologique.

Non content de faire revenir dans les années 80/90 le Home Cinéma d’aujourd’hui, Stan a aussi créé le collectif La VHS n’est pas HS ! qui a prévu une première soirée rétro sur Paris, et qui a aussi comme projet d’ouvrir un vidéoclub à l’ancienne pour les amoureux des cassettes VHS. Un appel aux dons sur Kickstarter est prévu dans les semaines à venir.

Espérons que Stan saura trouver un moyen de proposer à la vente (ou la location) des films et séries modernes au format VHS, car je ne suis pas sûr que l’industrie culturelle lui laisse longtemps copier des oeuvres impunément, même si c’est sur un format de stockage aujourd’hui abandonné de tous (ou presque)

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