Suite à l’affaire du malheureux condamné grâce à la coûteuse Hadopi, les premières réactions de certains représentants des ayants droit ne se sont pas fait attendre.

Celle de Pascal Nègre, l’actuel président directeur général d’Universal Music France, président de la société civile des producteurs phonographiques (SCPP) et président de la Société civile des producteurs associés (SCPA), n’aura pas non plus traîné et, comme d’habitude avec cette personnalité habituée aux effets de manche fumeux, elle est un véritable concentré de mauvaise foi en moins de 140 caractères ! 

« 150 €, c’est 2 ans et demi d’abonnement à Deezer ou Spotify… » 

Comparaison Ô combien pertinente, puisque l’internaute condamné n’est même pas le coupable du téléchargement des 2 pauvres chansons de Rihanna, qu’il serait bien incapable de s’inscrire à un de ces services en ligne et qu’il n’a été que la victime de son honnêteté peut-être un peu trop naïve dans cette affaire…

Claquer plus de 20 millions d’euros pour réussir à condamner à 150 € d’amende un internaute malheureusement incapable de comprendre ce qu’il se passe sur son ordinateur (comme je dirais à vue de nez au moins 70% des Français), j’appelle ça tout sauf une réussite dont je pourrais me vanter.

Et 20 millions d’euros, ça représente plus de 33 000 ans d’abonnement à Deezer ou Spotify Monsieur Nègre… Je vous laisse imaginer ce que vous auriez pu financer si vous aviez une vision plus ouverte et réaliste sur les changements de mentalité qui se sont opérés depuis ces 10 dernières années.

Mais ne vous en faites pas, d’autres dans le milieu de la culture ont eux bien compris comment fonctionner et prendront votre place d’ici quelques années

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