Plutôt que de combattre à tout prix les sites de téléchargement, certaines entreprises voient le potentiel de valeur ajoutée que peut apporter le piratage, et le transforme en un business qui marche.

C’est notamment ce que fait Netflix !

Le vice président du service Acquisition de contenus des Pays-Bas a en effet déclaré que Netflix s’était en partie basé sur les statistiques des téléchargements de séries via Bittorrent et sur divers sites déclarés illégaux pour connaître les goûts des hollandais.

Prison Break est, par exemple, une série extrêmement populaire et piratée dans le pays des moulins et des tulipes (oui je ne recule devant aucun préjugé ). L’entreprise qui propose une offre de streaming vidéo à un prix raisonnable s’est donc procuré les droits de la série, et les audiences devraient vite cartonner.

Voilà qui est rafraîchissant : une boîte qui ne considère pas le téléchargement comme l’ennemi numéro un à abattre, mais comme une opportunité de découvrir les goûts de potentiels spectateurs et de leur proposer une offre, certes payante, mais bien plus simple à utiliser, légale, et qui rémunérera les personnes impliquées dans le développement de la série.

Quand est-ce que les ayant-droits français vont permettre l’implantation d’une telle offre dans nos contrées avant que le monde de la télévision hexagonale ne s’effondre sous le poids de sa médiocrité (diffusions aléatoires de certains épisodes de séries par exemple, et je ne parle pas de la mauvaise qualité générale de la production locale… même si Canal+ tire heureusement tout ça vers le haut) et de la concurrence d’Internet ?

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