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Le documentaire gratuit sur la ville la plus dangereuse du Web : Hackerville

samedi 15 août 2015 à 17:20

Je ne sais pas vous, mais de mon côté j’ai déjà dû aller porter plainte car il y avait eu, un beau jour, un paiement enregistré depuis mon compte bancaire venant d’un pays d’Europe de l’Est. Un paiement que je n’avais jamais effectué moi-même, et qui m’a été rapidement remboursé par la banque. Bien que cela n’ait eu qu’un très faible impact sur mon compte bancaire, ce genre de petits larcins réalisés sur de très nombreux comptes en banque permettent de subtiliser des sommes bien plus substantielles lorsqu’ils sont réalisés à grande échelle.

Et justement, il existe une petite ville en Europe de l’Est qui est célèbre auprès des experts en sécurité pour l’incroyable nombre de pirates informatiques qu’elle comporte. Cette ville, c’est Râmnicu Vâlcea, une petite bourgade de Roumanie abritant 120 000 habitants. Une ville aussi connue sous le nom de Hackerville.

Ce documentaire gratuit, co-produit par Symantec, l’une des plus grosses entreprises en sécurité informatique du monde, nous révèle par exemple que les pirates roumains ont réussi à détourner plus d’un milliard de dollars aux États-Unis, et qu’ils ont aussi pu accéder à des informations confidentielles stockées dans les serveurs de la NASA ou dans les comptes e-mails d’Hillary Clinton ou de George W. Bush.

Grâce au documentaire In Search of The Most Dangerous Town On the Internet, vous pourrez mieux comprendre les rouages du piratage international, les gens et les histoires humaines qui se trouvent derrière les claviers d’une manière bien moins abstraite que ce que l’on nous décrit habituellement dans une affaire de cyber-crime.

Bien entendu, il faut garder en tête que ce documentaire a été produit par Symantec, une entreprise qui voit un intérêt à ce que les menaces du piratage et du vol d’argent par Internet paraissent graves et peut-être plus importantes qu’elles ne le sont dans la réalité.

Néanmoins, ces 18 minutes offertes gratuitement vous permettront de voir une autre facette du piratage que celle que l’on nous présente en général : celle qui nous montre les humains derrière leurs écrans, avec leurs motivations plus ou moins respectables selon les individus.