PROJET AUTOBLOG


NiKopiK

Archivé

source: NiKopiK

⇐ retour index

Le FBI confirme qu’un hacker a pu pirater les moteurs d’un avion de ligne en passant par le système de loisir de son siège

samedi 16 mai 2015 à 12:11

Un hacker a affirmé avoir pu prendre momentanément le contrôle des moteurs d’un avion de ligne en plein vol en passant par le système de loisir de son siège.

Une situation qui peut sembler incroyable, mais le FBI confirme que Chris Robert a bien eu la possibilité de faire ce qu’il prétend, en utilisant tout bonnement son ordinateur portable et un câble Ethernet.

Chris Roberts

Chris Roberts, un hacker bien connu par le FBI

Chris Roberts ne fait pas partie des hackers qui ont tendance à clamer de faux exploits incroyables sur tous les toits. Il est le fondateur de One Worlds Labs et il est considéré comme étant un expert reconnu sur les sujets de la sécurité informatique.

Tout est parti d’un tweet que Chris a envoyé durant son vol, où il affirme avoir réussi à accéder à certaines fonctionnalités sensibles de l’avion dans lequel il se trouvait :

Ce tweet lui a valu d’être attendu à son arrivée par des agents du FBI zélés, qui ont alors procédé à son interrogatoire.

Roberts a alors affirmé qu’il a pu pirater plusieurs fois par le passé des avions en utilisant le système de loisir embarqué à son siège, que ce soit des appareils de marque Airbus ou Boeing., et ce entre 15 à 20 fois, de 2011 à 2014.

« Il a déclaré qu’il a commandé avec succès le système et qu’il avait pu accéder à la commande Grimper. Il a déclaré qu’il a commandé de ce fait à l’un des moteurs d’avion de grimper, résultant en un déplacement latéral de l’avion lors d’un de ces vols » affirme l’agent du FBI Mike Hurley.

Notre hacker a déclaré n’avoir utilisé pour son piratage que son ordinateur portable et un câble Ethernet.

Il est intéressant de noter que Chris Roberts tente d’alerter les autorités depuis de nombreuses années en ce qui concerne les failles de sécurité présentes dans les systèmes de loisir embarqués dans les avions. Il aura fallu un tweet pour qu’on le prenne enfin au sérieux.

Source

<script src="//platform.twitter.com/widgets.js" async="" charset="utf-8">