Annoncée comme étant la prochaine révolution dans le monde de la téléphonie mobile, les montres connectées semblent être le nouvel eldorado des constructeurs de smartphones.

Mais avant d’avoir conçu, produit et marketé ce genre de périphérique, il aurait fallu aussi qu’ils se posent la question : les gens vont-ils vraiment être intéressés par ces nouvelles montres intelligentes ?

Si les ventes ont été prometteuses au lancement, un chiffre bien plus inquiétant a commencé à fuiter sur la toile : 30% des acheteurs des montres Samsung Galaxy Gear demandent d’être remboursés !

30%, c’est un chiffre véritablement inhabituel et assez énorme dans le monde du High Tech.

Cela est-il vraiment étonnant ? Pas vraiment à vrai dire, si l’on considère ses limitations qui ont dû en freiner plus d’un :

• La Samsung Galaxy Gear n’est compatible qu’avec certains smartphones de la marque coréenne, ce qui limite déjà son usage.
• Pour lire l’heure, vous devez réactiver son affichage (l’écran s’éteint lorsqu’elle n’est pas utilisée pour économiser la batterie). Difficile d’être discret pour consulter l’heure comme sur une montre classique.
• Son autonomie la limite à un grand maximum de 3 jours d’utilisation.
• Il faut la recharger en posant la montre sur un support spécifique.
• Peu d’applications sont encore disponibles.
• Téléphone avec n’est pas du tout pratique.
• Son prix de 300 € pour autant d’inconvénients est parfaitement rédhibitoire.

J’imagine que les utilisateurs demandant le remboursement de leur nouvelle acquisition ont dû subir une douche froide devant tant de soucis d’utilisation.

Ce n’était pourtant pas très difficile de prévoir qu’une montre connectée n’allait pas servir à grand chose au quotidien avant autant de limitations et de contraintes…

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