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Hadopi souhaite faire de la propagande en introduisant dans le B2i les dangers du téléchargement

lundi 8 octobre 2012 à 10:38

Quoi que puissent penser actuellement l’industrie culturelle et la Hadopi, aujourd’hui de nombreux internautes téléchargent et ne sont pas prêts à payer pour une offre n’apportant pas de valeur ajoutée, voire même des limitations dans la lecture des contenus, par rapport à des oeuvres téléchargées sur le Net.

Comment faire pour modifier ces (mauvaises ?) habitudes ? Tenter de modifier les comportements de la génération qui est née avec la popularisation d’Internet en intégrant un peu de propagande dans le Brevet informatique et Internet, généralement passé au collège ou au lycée.

Ainsi la Hadopi a lancé un gros appel d’offres à 30 000 € (bah oui c’est la crise après tout) portant sur « l’étude des perceptions et des pratiques de consommations des « Digital Natives » en matière de biens culturels dématérialisés ».

Le but non-avouée de cette étude ? La réalisation d’un vieux projet de la Hadopi de faire de la propagande pour ces idées auprès des jeunes dès le collège :

« comme il est essentiel de faire ressortir le lien entre création artistique et téléchargement, cette information aura lieu d’ordinaire dans le cadre de l’enseignement artistique. Les collégiens préparant le B2i, Brevet Informatique et Internet, recevront également, de la part d’enseignants préalablement sensibilisés, une information sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d’œuvres culturelles pour la création et sur l’existence de l’offre légale. »

Qu’est-ce que j’aurais aimé avoir des cours d’histoire de l’art ou d’art plastique avec des enseignements comme quoi télécharger, c’est pas bien, le tout avec des lectures publiques interdites dans la bibliothèque du collège sous peine de dommages et intérêts reversés aux ayant droits….

On essaie de nous faire accepter dès le plus jeune âge le fait que la culture doit être contrôlé par de puissantes entreprises privées, capables des pires bassesses, de détourner les systèmes de lutte contre le téléchargement pour censurer les critiques négatives des albums de musique et utilisant certaines oeuvres comme des brevets.

Il n’y a que moi qui arrive à prédire que ce genre de projet est voué à coup sûr vers un échec certain ?

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