Voici le genre de nouvelles qui suscite ma curiosité : des scientifiques sont parvenus à relier entre eux deux cerveaux de rats afin qu’ils puissent communiquer directement l’un à l’autre à distance.

Sommes-nous en train d’assister à l’avènement d’une véritable révolution ?

Une équipe de scientifiques menée par un neurobiologiste est effectivement arrivée à relier entre eux les cerveaux de deux rats vivants, ce qui leur permet de se transmettre directement des informations.

Une expérience a été montée pour vérifier que les deux cerveaux se transmettaient bien des informations en direct :

Deux rats ont été entraînés à activer un levier lorsqu’une lumière particulière est allumée pour recevoir une récompense.

Le premier rat peut voir la lumière et recevoir une récompense s’il active le levier. Le deuxième ne peut voir la lumière, mais peut activer le levier et recevoir une récompense s’il l’active au bon moment.

La seule manière de connaître l’état de la lumière pour le rat numéro 2 est donc de recevoir l’information par le rat numéro 1 via leur connexion neurologique.

Les résultats sont là : de 64 à 72 % de réussite pour le rat numéro 2, bien plus que s’il activait le levier seulement par chance !

Les scientifiques ont ensuite enregistré le signal transmis, et l’on reproduit par ordinateur pour le rat numéro 2. Ils ont obtenu des résultats similaires à la première expérience.

Dans une autre expérience, le rat numéro 1 se voyait offrir une récompense supplémentaire si le rat numéro 2 accomplissait correctement sa tâche. Le signal envoyé par le rat numéro 1 est alors devenu plus clair, signe qu’il a volontairement fait un effort pour réussir à mieux transmettre l’information.

Nos amis scientifiques ont même aussi réussi à obtenir un résultat similaire en passant par une connexion Internet avec un autre laboratoire au Brésil !

Après un mois d’expérience, ils se sont aussi aperçus que les rats développaient une représentation mentale de leur corps qui englobait aussi celle de l’autre rat : une moustache touchée sur le premier faisait réagir l’autre et inversement.

Ce genre de prouesse devrait conduire à des interfaces cerveau / ordinateur plus évoluées, mais jusqu’à quel point ?

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