Le mercredi 5 juin à 19h30, Jean-André Lasserre, conseiller général PS de Courbevoie, Patrick Jarry, conseiller général et maire de Nanterre, et Vincent Gazeilles, conseiller général EELV, organisent un café-débat sur l'avenir de La Défense.

Ces 3 élus préparent un voeu qu'ils présenteront prochainement au Conseil général des Hauts-de-Seine pour réclamer une (r)évolution de La Défense. La Cour des comptes a récemment rendu un rapport très critique sur la gestion du quartier. Des sénateurs ont déposé un amendement demandant la suppression de l'Epadesa. La ministre de la réforme de l'Etat Marilyse Lebranchu propose elle d'en revoir le statut... Chaque jour, les responsables politiques s'expriment sur ce sujet. Mais incroyablement, la maire de Puteaux et présidente de l'EPADESA ne semble rien avoir à dire.

Et pourtant, une grande partie de La Défense se trouvant sur le territoire de notre commune (la moitié gauche du parvis, du pont de Neuilly jusqu'à la Grande Arche), ce débat concerne très directement Puteaux.

L'enjeu est notamment financier : qui va payer demain la réfection des énormes infrastructures du quartier d'affaires ? Les travaux se chiffreraient en centaines de millions d'euros ! L'Etat, qui n'a plus d'argent, souhaite que les communes et le département participent à cet effort. Pourrons-nous supporter cette charge, sans remettre en cause l'équilibre financier de notre ville ?

Les élus Modem de La Défense alertent sur ces questions depuis plusieurs années et appelent également à des réformes. Nous avons en particulier proposé la création d'une grande intercommunalité regroupant toutes les communes du secteur de La Défense (Puteaux, Courbevoie, Nanterre, La Garenne-Colombes, mais aussi Suresnes et Rueil-Malmaison, et pourquoi pas Neuilly). Ce regroupement permettrait de peser avec force sur les décisions de l'Etat. Les élus UMP de Puteaux et Courbevoie ont rejeté ce projet préférant créer une mini-interco à 2 : Seine-Défense. Cette politique (à courte vue) ne répond pas à l'importance du dossier.

J'assisterai donc à la réunion de mercredi. Puteaux ne doit pas être absent de ce grand débat.
Christophe Grébert