PROJET AUTOBLOG


MonPuteaux

source: MonPuteaux

⇐ retour index

Les pots-de-vin introuvables du marché du chauffage de la Défense (3e partie de l'enquête de Médiapart sur Puteaux)

samedi 19 septembre 2015 à 15:59

MediapartLe site Médiapart a publié la 3e partie de son enquête sur l'affaire du chauffage de la Défense dans laquelle Charles Ceccaldi-Raynaud est mis en examen pour corruption et sa fille Joëlle entendue comme témoin assistée.

Cette nouvelle partie porte sur le fond de l'affaire : l'attribution du marché du chauffage et de la climatisation des 3 millions de m2 de bureaux du quartier d'affaires de la Défense. La justice soupçonne un système de corruption et le versement de pots-de-vin à des élus.

Extrait : 

" (..) la justice a mis au jour un incroyable feuilleton, où se mêlent soupçons de favoritisme, escroquerie familiale et valises de billets rapatriées du Luxembourg. Mis en examen en 2007 pour corruption, l’ancien maire de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud conteste avoir touché des pots-de-vin. Et malgré plusieurs indices troublants, il est difficile de discerner le vrai du faux dans une affaire où tous les acteurs semblent avoir quelque chose à cacher.

Tout a commencé par la bataille pour un énorme fromage : le chauffage et la climatisation du quartier de La Défense (3 millions de m2 de bureaux et plusieurs milliers de logements). Pour les entreprises concernées, c’est le marché de l’année, avec 875 millions d’euros de chiffre d’affaires sur vingt-cinq ans. À la surprise générale, c’est Enerpart, une petite société créée pour l’occasion, qui remporte le gros lot en novembre 2001 face à plusieurs poids lourds du secteur. L’appel d’offres était piloté par le Sicudef, un syndicat intercommunal ad hoc où siègent les élus de Puteaux, Nanterre et Courbevoie, et présidé d’une main de fer par Charles Ceccaldi-Raynaud, alors sénateur-maire de Puteaux, aujourd'hui âgé de 92 ans.

(..)

La juge Isabelle Prévost-Desprez, qui a hérité du dossier en 2003, lance une spectaculaire série de perquisitions visant Charles Ceccaldi-Raynaud et sa fille Joëlle, alors maire adjointe de Puteaux, secrétaire du Sicudef et députée (suppléante de Nicolas Sarkozy, elle a récupéré le siège de celui qui est alors ministre de l’intérieur). Mais la magistrate commet une erreur : elle n’a pas effectué toutes les opérations en même temps.

Le 9 décembre 2003, le domicile de Charles Ceccaldi à Puteaux est perquisitionné par les policiers de l’office anticorruption (3). Le lendemain, ils visitent sa résidence corse de Zonza, dont il est l’usufruitier depuis le décès de son épouse. Les enquêteurs sont frappés par le luxe de cette villa de 500 m2 avec piscine entourée d’un terrain de 2,8 hectares. D’autant plus que le relevé de propriété obtenu en mairie décrit « un bien immobilier non bâti dans une zone non constructible ». Dans la chambre à coucher, les policiers trouvent un coffre-fort… ouvert et vide (..)".

LA SUITE SUR LE SITE DE MEDIAPART

A LIRE SUR MONPUTEAUX, LE DOSSIER AFFAIRE DU CHAUFFAGE DE LA DÉFENSE 

<script charset="utf-8" type="text/javascript" src="//platform.twitter.com/widgets.js"> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8">