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La maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi convoque le conseil municipal, malgré le confinement

jeudi 19 mars 2020 à 14:44

CP

(MISE A JOUR 18H20 : Après avis scientifique, le gouvernement annonce le report des conseils municipaux au mois de mai. Heureusement !
Christophe Grébert)

Malgré le confinement de toute la population causé par l'épidémie de coronavirus, un conseil municipal aura lieu vendredi matin à Puteaux. Il s'agit d'élire le maire et ses adjoints à la suite des élections municipales du 15 mars. Pour des raisons sanitaires, les 3 élus d'opposition EELV-la transition demandent que la séance se tienne de manière dématérialisée, via les outils numériques. Mais voilà, la municipalité de Puteaux n'a rien préparé pour cela, au risque d'exposer des élus, dont certains sont très âgés, à une possible contamination.

Dans un communiqué, Vincent Dubail, Bouchra Sirsalane et Brice Loe Mie, les élus de la liste "Puteaux la transition" demandent la tenue du conseil municipal "de manière dématérialisée via des outils numériques appropriés et sécurisés (vote électronique). Cela pour des raisons sanitaires évidentes de confinement, et pour ne pas risquer la contagion de l’ensemble du conseil municipal composé de 43 élus, et d’un nombre important d’employés de mairie opérant à la bonne tenue du conseil". "Une ville comme Puteaux doit être exemplaire en terme la démocratie numérique", ajoutent-ils. 

Dans sa réponse transmise aux élus, la maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud explique que les "modalités organisationnelles fixées par le code des collectivités" pour permettre  une dématérialisation de la séance auraient du être prévues dans le règlement intérieur du Conseil municipal  - ce n'est pas le cas - et que des outils informatiques soient déployés dans des délais - ce qui ne "peut être assurés", reconnait la maire.

Ainsi donc la municipalité de Puteaux qui se targue d'être "une ville numérique" n'est même pas capable d'organiser une séance numérique et les votes électroniques de 43 personnes, alors que dans le même temps on demande à des millions de français de télé-travailler.
Christophe Grébert

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