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Ile de Puteaux : trop de béton, nature en danger

lundi 2 septembre 2013 à 17:44

Publié sur le site de Christophe Grébert :

Visite de l'ile de Puteaux, Puteaux Pour Vous

Samedi 31 août, avec des membres de l'équipe Puteaux Pour Vous, nous avons visité l'île de Puteaux. C'est le poumon vert de la commune. L'île abrite des installations dédiées aux sports et aux loisirs. Quelques dizaines de Putéoliens y habitent aussi... sur les péniches amarrées le long du bras de la Seine, véritable coin de nature aux pieds des tours de La Défense.

Les installations de l'ile sont nombreuses : nous passons devant les terrains de foot, de rugby et de tennis cogérés par le conseil général des Hauts-de-Seine et Paris, le club de tennis de Puteaux, le skate-park, la piscine (palais des sports), les gymnases, les terrains de foot et de rugby de la ville, l'équipement de loisirs pour les enfants, le parc Lebaudy avec sa roseraie et ses parcours santé...

La pointe de l'île au nord appartient à Neuilly (la frontière entre les 2 communes est séparée par un triste mur construit par Puteaux). Au sud, la pointe est occupée par les installations de l'écluse de Suresnes.

Nous avons longé la berge à partir du Naturoscope (fermé le jour de notre visite) : c'est un espace naturel inconnu de beaucoup de Putéoliens. Comme tous les espaces naturels, il est fragile. Nous remarquons plusieurs effondrements des berges.

Nous rencontrons des habitants des péniches qui nous expliquent attendre depuis des années l'officialisation de leur occupation. Les règles de l'habitat fluvial sont très complexes. Leurs dossiers trainent. Nous les aiderons.

Les espaces que nous visitons manquent d'entretien et/ou ne sont pas valorisés. Il faudra arrêter de construire sur l'île, la bétonisation nous semble importante, il faudra protéger la nature, tout en permettant aux Putéoliens de profiter de ce merveilleux endroit.

Pour cela l'accès piétons et 2 roues de l'île par le Pont de Puteaux devra être amélioré. Nous avons demandé à un urbaniste et à un architecte d'y réfléchir.

Christophe Grébert

(photo : Flickr)