Le tricycle que nous utilisons pour notre campagne municipale à Puteaux a été vandalisé dans la nuit du samedi 15 mars au dimanche 16 mars.

Le véhicule électrique de l’équipe “Puteaux Pour Vous” avait été utilisé jusqu’à 22h samedi. Il a été garé dans une cour privée fermée donnant sur la rue où il a subi des dégradations. Dimanche matin à 11h, la serrure du portail a été découverte obstruée par de la cire et le pare-brise en plexiglas du tricycle était fissuré et couvert de colle. Dans la même nuit, des affiches officielles de la liste “Puteaux Pour Vous”, situées dans la même rue, ont été déchirées et couvertes d’insultes, tandis que celles de la maire sortante UMP ont été renouvelées.

Ces événements s’inscrivent dans un contexte tendu depuis plusieurs semaines dans la ville de Puteaux à l’approche de l’élection municipale. Une main courante a été déposée le samedi 22 février suite aux intimidations répétées à l’encontre de l’équipe de collage de “Puteaux Pour Vous”, en partie réalisées par un employé municipal identifié (interdiction de coller sur les panneaux d’expression libre, poursuites menaçantes en voiture dans les rues, etc.). Une plainte a d’autre part été déposée le mercredi 12 mars par Christophe Grébert suite aux arrachages et dégradations quasi-systématiques de ses affiches mises en place sur les panneaux officiels. A noter que deux autres listes, sur les 5 dans la course, ont également déposé plainte pour des raisons similaires.

Rappelons que la ville de Puteaux est connue pour de nombreuses affaires liées à la liberté d’expression : rachat de tous les exemplaires d’un numéro du Canard Enchaîné révélant l’existence d’un compte caché du maire au Luxembourg, suppression des journaux critiques à la médiathèque municipale (Marianne, Le Nouvel Observateur, etc.), blocage administratif pour le dépôt de certaines candidatures pour ces élections municipales. L’histoire de la ville est même entachée par le meurtre d’un colleur d’affiche de l’opposition en 1971.

Je condamne cet acte de vandalisme. Ce lundi matin, j'ai déposé une nouvelle plainte au commissariat de police de Puteaux et j'alerte à nouveau le préfet des Hauts-de-Seine, espérant que ces menaces et ces dégradations ne perturbent pas la tenue même du scrutin.
Christophe Grébert