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40.000 euros en espèces versés sur le compte du fils du maire de Puteaux

jeudi 8 octobre 2015 à 11:34

IMG_0317C'est l'une des révélations de Médiapart. Les enquêteurs de la police judiciaire ne se sont pas intéressés qu'à Joëlle Ceccaldi-Raynaud et à son compte caché au Luxembourg, Dans le dossier toujours en cours d'instruction à Nanterre, son fils Vincent Franchi, conseiller général de Puteaux et adjoint aux finances, à la culture, à l'éducation, au logement et à l'urbanisme, apparaitrait aussi.

Selon Médiapart, suite aux différentes perquisitions lancées en 2004 aux domiciles des Ceccaldi, Joëlle aurait transféré son magot sur deux comptes aux noms de ses enfants, Vincent et Émilie Franchi. "Les documents bancaires récupérés par la juge indiquent que le 14 janvier 2004, 5 jours après la première perquisition, le maire de Puteaux effectuait devant un notaire belge une donation de ses avoirs cachés à ses enfants. Le lendemain, le compte était fermé et l’argent transféré vers un second compte à la banque Rothschild, ouvert au nom d’une coquille des îles Vierges, Laverna Finance, toujours détenue par Vincent et Émilie Franchi".

En 2005, selon Médiapart, il y avait 4 millions d’euros sur ce compte.

Joëlle puis son fils Vincent seraient allés directement prélever du cash au Luxembourg, pour un total de 480.000 euros entre 2001 et 2007.

Un an plus tard, selon Médiapart, "Vincent Franchi aurait décidé de renoncer à sa part, soit tout près de deux millions d’euros, au profit de sa sœur Émilie, qui devient la seule propriétaire du compte. « Il ne voulait pas être concerné par cela », expliquera Joëlle Ceccaldi au juge. Vincent Franchi a coupé ses liens avec le compte le 3 mars 2008, une semaine avant le scrutin qui allait lui offrir son premier mandat de conseiller municipal".

Enfin, toujours selon Médiapart, les policiers auraient repéré un dépôt de 40.000 euros en espèces sur le compte de Vincent Franchi. Ce dernier a assuré qu'il s'agissait des « bénéfices tirés de la vente saisonnière de textiles à Porto Vecchio à l'été 2003 ». Mais selon l'enquête judiciaire citée par Médiapart, "il n'aurait déclaré que 16.303 euros au fisc au titre des bénéfices de sa micro-entreprise".

Ces extraits sont tirés de l'enquête mise en ligne sur le site de Médiapart

(photo : ville de Puteaux)