PROJET AUTOBLOG


Opennews

source: Opennews

⇐ retour index

À Marseille, un homme de 27 ans mort durant les émeutes samedi dernier

mercredi 5 juillet 2023 à 09:06

un homme est mort dans la nuit de samedi à dimanche dans les environs de marseille "causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de « type flash-ball » d'après le parquet.

la munition de type flash ball c'est probablement un bean bag tiré au fusil à pompe dont sont équipés la BRI et le RAID.

Apparemment le gouvernement aurait fait pression sur les médias pour que l'info ne sorte pas pour éviter d'amplifier les émeutes. Et elle comment à sortir depuis ce matin:

https://www.ladepeche.fr/2023/07/05/tue-pendant-les-emeutes-a-marseille-victime-circonstances-ce-que-lon-sait-de-la-mort-dun-homme-de-27-ans-11321924.php
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/marseille-enquete-apres-la-mort-dun-homme-en-marge-des-emeutes-touche-par-un-probable-tir-de-flash-ball/
https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2023/07/05/emeutes-un-homme-decede-a-marseille-probablement-apres-un-tir-de-flash-ball

sur cette vidéo, on voit un homme se faire tirer dessus à bout portant dans le thorax au bean bag et ce tir correspond au cas de figure pouvant entrainer la mort. ce n'est peut-être pas l'action en question mais ça montre que les RAID/BRI ont bien tiré à bout portant en visant des zones du corps interdites car pouvant entrainer la mort.
https://publish.twitter.com/?query=twitter.com%2FParreirRicardo%2Fstatus%2F1676328300275179520&widget=Tweet

hier aussi le monde revenait avec plus de déatils sur le jeune qui était au mauvais endroit au mauvais moment est dans le coma depuis vendredi dernier après avoir pris un bean bag dans la tête alors qu'il était au volant de sa clio: https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/04/emeutes-urbaines-a-mont-saint-martin-un-jeune-homme-dans-le-coma-interrogations-sur-l-intervention-du-raid-au-cours-d-une-nuit-terrifiante_6180529_3224.html

Vers « minuit cinquante une heure », Aimène, Yorick et Mimoun décident d’aller se ravitailler à la boutique d’une pompe à essence de Rodange, au Luxembourg. A peine cinq kilomètres à parcourir. Aimène prend le volant d’une Clio 3 blanche qui appartient à la mère de Yorick. Celui-ci s’assoit derrière le conducteur, Mimoun du côté passager. A peine parti, il faut revenir : l’un d’eux a oublié ses cigarettes. Léger détour. Juste avant de passer sur la chicane et un ralentisseur de la rue de Verdun, Aimène, vitre baissée, rétrograde en seconde. « Je tourne la tête à gauche, j’aperçois des policiers dans le noir, je vois une lampe torche qui nous éclaire et j’entends “poc” », raconte Mimoun. Aimène ne répond plus.

« Moi, je ne comprends pas. J’entends la voiture en surrégime, je dis “Aimène, qu’est-ce que tu fais, avance” », poursuit Yorick. « Il y a du sang partout, je prends le volant pour éviter le terre-plein devant nous, je tourne à droite sur la rue de Marseille. Aimène est inconscient. Putain, il a pris une balle », lance Mimoun. Selon le récit des deux passagers, la voiture aurait continué sa course sur 500 mètres, le pied de la victime étant resté sur l’accélérateur. « On arrive à se stationner un peu plus loin à l’entrée de la bretelle NR2, détaille Mimoun. Je lui mets un tissu dans le cou, je pensais que le sang sortait par là ; mais ça n’a servi à rien, je ne savais pas qu’il coulait de la tête. » Yorick : « J’appelle les pompiers tout en disant à Aimène de ne pas s’endormir ; ils ne répondent pas, alors je contacte quelqu’un. » A ce moment-là, aucun policier ne les aurait suivis pour leur porter un éventuel secours.

A 1 h 10, le téléphone de Nordine, 28 ans, vibre. « Il me dit “Aimène a pris une balle. Viens”, se souvient-il. On arrive avec deux amis et je suis choqué : je lui retire sa casquette et un sachet entré dans sa tête, je vois un trou. » Il filmera le projectile dans la casquette ensanglantée. Direction les urgences de l’hôpital de Mont-Saint-Martin ; là-bas, on ne peut pas le traiter. « On évoque la possibilité de l’héliporter à Nancy, mais à cause des orages, on nous dit qu’il ne pouvait pas décoller », raconte Maya.
Permalink