C'est une problématique des RFID qui est connue depuis longtemps, il y a même des romans grand public qui en parlent (Les Arcanes du chaos de Chattam, par exemple, en 2006). Les RFID sans batteries sont dîtes passives et elles ont, d'après le standard, un "kill password" c'est à dire la possibilité de désactiver la puce (notamment lors de l'achat). En pratique, rien ne garantit que (i) le kill soit bien effectué à l'achat et (ii) que le kill ne soit pas réversible (il s'agit d'un kill logique et non pas physique).
A noter qu'une puce RFID passive peut aujourd'hui être aussi petite qu'un grain de sable et ne coûte absolument rien (quelques centimes d'euros), tandis que les puces actives (avec batterie et parfois des capacités de calcul et de sensing) sont plus chères et plus grosses, pour le moment. C'est un peu tard pour s'opposer à cette technologie, qui se trouve déjà dans les cartes bancaires, les vêtements (e.g., la marque Inesis), les téléphones, etc.
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