Il n'y a pas grand chose à argumenter, puisque la thèse principale est fausse: personne ne prétend qu'une personne doit être condamnée dès que quelqu'un l'accuse.
Cette compréhension de la situation est d'autant plus ridicule que ces mêmes personnes souvent font de la présomption de culpabilité envers les victimes: peut-être que ce sont des menteurs/menteuses.

Ce qui est demandé, à travers le mouvement Metoo, c'est qu'il y ait une réelle recherche de la vérité.
Ce n'est pas la "présomption d'innocence" telle que décrite par la loi qui est critiquée, mais cet usage fallacieux "oui mais il y a présomption d'innocence, et là, j'ai pas vraiment le temps, du coup, on classe l'affaire sans suite. Pas de bol, hein, du coup, ton violeur ne sera jamais puni, et mieux, est maintenant innocenté par la présomption d'innocent, et gare à toi si tu t'en plains: si tu t'en plains, t'es un méchant anti-démocratique".
Cette demande est le résultat de la constatation que trop souvent les accusations de viols sont minimisés, les actes réellement sexistes sont excusés, et, qu'en général, le système judiciaire a échoué à remplir son rôle.
L'existence de fausse accusation ne remet pas en cause une demande d'une recherche de vérité plus efficace, au contraire, le mouvement Metoo demande une plus grande efficacité dans la justice, c-à-d également une plus grande efficacité à démasquer les fausses accusations.
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