"Et lorsqu'on cherche à représenter la complexité d'une information sous forme de formule la plus simple, on retombe sur.... le langage. Si c'est pas merveilleux ?"

Ca dépend ce que l'on entend par langage, il y a deux sens majeurs :
1. la capacité d'un individu à transmettre de l'information à un autre individu, et dans ce cas on peut dire "le langage" comme concept flou et ne possédant pas de définition per se.
2. une sémantique et une syntaxe, auquel cas il n'y a pas "le langage" mais une infinité de langages. Certains sont plus efficaces que d'autres pour représenter certains types d'informations ou maximiser certains objectifs. Le langage mathématique a pour objectif de réduire l'ambigüité et le sous-entendu, au détriment de la lisibilité (et donc de la rapidité de lecture). Par contre, il n'est pas décontextualisé car purement syntaxique, il représente de manière uniforme les informations (c'est l'informatique, dans le sens noble de science de l'information) là où le contexte influe plutôt sur la sémantique. Globalement, ceux qui pensent que la science est décontextualisé ne peuvent pas être considérés comme des scientifique ; par définition, sortir l'information de son contexte ou refuser d'analyser son impact réel est en opposition avec la démarche scientifique.

Pour revenir au fond du débat, la voix passive sert simplement à mettre en évidence un objet plutôt qu'un sujet, c'est ce que l'on apprend en cours de français : "le chat a mangé la souris" met en évidence le chat et son action, là où "la souris est mangée par le chat" met l'accent sur la souris et sur l'action qu'elle subit. Interpréter la voix passive comme une minimisation ou une mise en second plan est une absurdité que je soupçonne causée par le fait que, de nos jours, "passif" tend à prendre une connotation négative.
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