Ah! la célébre méthode rhétorique de la réponse à base d'attaques personnelles. Bon là il n'y a que ça, une succession de jugements et d'attaques personnelles (avec le lot usuel de pailles et de poutres) donc vraiment difficile de répondre ou de mettre à jour mon modèle mental pour corriger mes éventuelles erreurs. (en passant l'attaque personnelle c'est probablement le moyen le plus efficaces pour radicaliser l'autre durablement, comme on a pu voir Macron le faire récemment avec les non vaccinés).

Je peux juste te dire que ce serait difficile de tomber plus à coté de la plaque que ça avec ce jugement hâtif.
Et que peut-être que tu n'es pas d'accord avec la citation tronquée du fond du problème et que selon toi les personnes qui transitionnent le font parce qu'elles sont satisfaites de ce qu'elles sont, mais nier ainsi l'existence de la dysphorie du genre comme élément moteur pour les personnes trans-* j'avoue que faut quand même oser.

C'est effectivement mon avis que c'est parce que nous sommes privilégiés et que nous n'avons pas à nous soucier de combler nos besoins vitaux que l'on peut voir émerger la problèmatique comme celle de la transidentité. C'est une évidence que coincé dans l'eau ou dans un endroit sans air respirable, la question de la transidentité ne se pose pas. Il en va de même pour les autres besoins vitaux.
Bien sûr, la transidentité n'est qu'une thématique parmi tout un très large champs de multiples autres thématiques de privilégiés qui vont aussi disparaître au fur et à mesure que ces privilèges vont s'estomper. Et tout l'empathie du monde, ça ne nous permettra de conserver nos privilèges ni d'échapper aux conséquences de nos pratiques globales en tant qu'espèce depuis près d'un siècle et demi.

Je comprends bien qu'en abordant ainsi la question de l'empathie, ou plutôt du manque d'empathie, il n'est pas réellement question d'empathie et que ce n'est qu'un stratègme dialectique ayant pour but de me faire passer pour un monstre / sociopathe. Mais je profite de cette perche tendue pour rappeler que l'empathie cause bien plus de tort qu'on le croit et n'est en réalité pas souhaitable, voir l'épisode de DBY: les dangers de l'empathie

Le livre de Paul Bloom qui est cité dans la vidéo n'est pas traduit en français, mais il y a une courte interview par le journal le temps:
«L’empathie serait partiale, bornée, capricieuse, aveugle aux conséquences de nos actes, facile à manipuler pour attiser la haine…
(...)
L’empathie conduit à des jugements biaisés, elle pousse à prendre des mauvaises décisions, elle peut même nous entraîner dans des formes de cruauté.»
Empathie, une passion qui tue

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