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Re: Le bazar de mydjey Agression d'un cycliste par un conducteur de camion benne - Invidious

vendredi 6 mai 2022 à 05:23

Le mec double avec un camion comme un GROS connard, sur une route où il aurait dû au contraire ralentir en attendant que le cycliste s'arrête, en doublant il percute le cycliste et l'envoi à terre...

Pour finalement s'arrêter et prendre le temps de casser la gueule au cycliste...

Ce mec mérite un retrait de permis à vie et de la taule, point.

C'est pas tout à fait ça qui s'est passé, c'est raconté avec plus de détails dans l'article du parisien https://www.leparisien.fr/societe/jai-servi-de-gibier-dans-une-chasse-au-cycliste-les-agressions-a-velo-de-plus-en-plus-frequentes-04-05-2022-BBF77EYCLBF37K4TBWPVEH3HIQ.php

Sur cette route qui relie Semussac à Royan (Charente-Maritime), un poids lourd fait volontairement valdinguer le vélo. La séquence se poursuit, et la violence monte d’un cran : le chauffeur descend avec son passager et hurle : « Qu’est-ce que tu as à me faire un signe tout ? Qu’est-ce que tu viens me péter les couilles ? Je vais te mettre une branlée… » Puis, on voit les deux hommes frapper le promeneur jusqu’à ce que la caméra ne se casse.
[...]
Pourquoi Mickaël (le prénom a été changé), un cycliste traumatisé qui veut rester anonyme, avait ce jour de janvier déclenché sa caméra ? « Je le fais toujours quand je me sens menacé. D’habitude, il ne se passe rien… pas cette fois. » Cet amateur des grandes virées à vélo électrique entre les pins sur la côte, roulait jusqu’à une centaine de kilomètres par jour, « facile dans notre région avec l’assistance électrique », glisse-t-il.
[...]
Il croyait ce jour-là avoir choisi le chemin le « plus sûr ». Quelques instants auparavant, vélo et poids lourds s’étaient déjà croisés sur une route très étroite. « Comme le camion arrivait sur moi à très grande vitesse et qu’on n’avait pas la place de passer, je lui avais fait signe, qui n’a servi à rien d’ailleurs, j’ai dû rouler dans l’herbe. » Au moment de le croiser, le conducteur a baissé sa vitre en hurlant « quelque chose que je n’ai pas compris, mais qui n’avait rien d’amical », se rappelle le cycliste.
[...]
Alors quand au sommet d’une montée il croit reconnaître le bruit du même moteur, il a « un mauvais pressentiment sur cette route où personne ne peut vous venir en aide ». Pour seule défense, il active la prise de vue de sa caméra. Mickaël est alors heurté deux fois par le camion, « une fois par la roue arrière, l’autre par le garde-boue arrière ». « J’aurais pu avoir la main tranchée… » Sa voix s’éteint. « J’aurais pu avoir tellement pire », répète la victime comme prisonnier de ce qu’il aurait pu advenir.

Le cycliste chute. Il ne peut pas repartir, son guidon est tordu et il a mal partout. C’est ce moment que choisissent ces agresseurs pour le « bastonner ». « Mon casque de cycliste ne m’a pas protégé le visage », rapporte-t-il. Après des secondes interminables, les deux hommes repartent. « J’ai servi de gibier dans une chasse au cycliste », affirme Mickaël.

Après avoir arrêté une voiture blanche dont les occupants ― « un couple de personnes âgées visiblement apeurés par l’état de mon visage ensanglanté » — Mickaël, qui a redouté de recroiser ses assaillants, rebrousse chemin pour se réfugier à la mairie. Policiers et gendarmes le prennent en charge. Il porte plainte, fait enregistrer les images de sa petite caméra.

« Si je n’avais pas filmé, sans témoin direct pour confondre mes agresseurs, aurais-je été pris au sérieux ? » s’interroge-t-il.

À l’hôpital où il est emmené, on lui trouve un nez cassé, les oreilles en chou-fleur, des hématomes sur tout le visage et une fracture au doigt qui continue de le handicaper. Le chirurgien qui l’a opéré estimait qu’il faudrait quelques semaines avant que l’annulaire retrouve sa souplesse, ce n’est pas le cas. Le droitier ne peut plus resserrer le poing. Il sort avec six jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) qui seront transformés en 30 jours.

« J’ai maigri, car j’avais perdu l’appétit. J’ai beaucoup de mal aussi à trouver le sommeil et à évacuer ces images de ma tête, décrit Mickaël. Je suis actuellement suivi psychologiquement pour m’aider à reprendre une vie normale. » Trop « vulnérable », il ne veut plus remonter en selle. « Ils m’ont dit : La prochaine fois, on te roule dessus… Est-ce que c’était une menace en l’air ? Je ne sais pas en tout cas, je ne peux plus reprendre mon vélo. » Entendus par les enquêteurs, ses agresseurs ont été remis en liberté en attendant leur procès, en juin.
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