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Putin's Bombers Could Devastate Ukraine But He's Holding Back. Here's Why

jeudi 24 mars 2022 à 11:55

Retour d'analyse d'un expert de l intelligence US.

quelques passages importants:

-"Si nous nous contentons de nous convaincre que la Russie bombarde sans discernement, ou qu'elle ne parvient pas à infliger davantage de dégâts parce que son personnel n'est pas à la hauteur ou parce qu'elle est techniquement incapable, alors nous ne voyons pas la réalité."

  • en 24 jours la Russie a effectué 1400 sorties aérienne avec des frappes d'environ 1000 missiles, c'est un quart de ce que les USA ont fait en Irak sur le seul premier jour de la guerre.
  • la quasi-totalité des missiles longue portée ont des cibles militaires
  • la Russie dispose d'une large capacité de bombardement longue portée et d'une force de destruction très supérieure, les frappes aériennes et les missiles tirés en Ukraine sont en grande majorité à courte portée (iskander et tochka)
  • il y a eu très peu de tir de missile vers la capitale et tous avait des cibles militaires légitimes, le commandement se refuse a tirer sur le centre urbain.
  • l'attaque le premier jour ressemblait à la manière de faire des USA en Irak et en Afghanistan qui consiste a une campagne massive de bombardement visant a détruire les défenses anti aérience pour établir une supériorité aérienne pour ensuite pouvoir bombarder massivement le pays depuis le ciel et infliger le maximum de destruction, et les analystes ont sauté à la conclusion que c'est ce que la Russie avait planifié, mais ils sont lourdement trompé y compris sur les intentions de la Russie qui mène une guerre au sol et cherche à éviter la destruction des infrstructures et ne cible pas intentionnellement les civils.
  • La Russie a pris un soin tout particulier a éviter l'espace aérien de l'OTAN ou à causer une escalade du conflit en dehors de l'Ukraine.
  • dans les médias on compare à la tchétchénie, grozny et Alep pour dire que la Russie cherche a raser les villes du Sud de l'Ukraine, mais la réalité c'est que les tirs d'artillerie et de roquettes sont peu précis et visent des positions militaires qui par la force des choses opèrent au sein de zones urbaines (note: ça confirme ce que dit un américain sur place qui allait même jusqu'à accuser Zelensky de déployer les forces militaires dans des zones résidentielles, pour que si les russes attaquent il y ait des images de destruction urbaine pour la guerre de communication, ça confirme aussi la vidéo où des ukrainiens s'en prennent à l'armée ukrainienne qui vient installer un poste d'artillerie dans leur quartier résidentiel, et aussi la vidéo tiktok qui montre que le centre commercial qui s'est pris un missile était effectivement utilisé par l'armée ukrainienne).
  • La trame narrative qui prétends que la Russie cible intentionnellement les civils, rase les villes et que Poutine est en roue libre est fausse. Cette distorsion de la réalité est un obstacle qui empêche de trouver une sortir à ce conflit avant que le véritable désastre commence ou que la guerre s'étende au reste de l'Europe
  • Les images médiatisées focalisent sur la destruction des batiments et des vies mais en proportion c'est très réduit par rapport à l'intensité des combats et à la capacité de destruction de la Russie
  • Il est vital de comprendre que la Russie modère la destruction qu'elle inflige par choix pour comprendre ce qu'il se passe réellement, que Poutine maintient suffisamment de pression pour avoir un levier de négotiation dans une sortie du conflit. Et sans ce changement de perspective on passe à coté de comment on peut sortir de ce conflit (avant qu'il dégénère et prenne de l'ampleur).

À mon avis cette analyse est cohérente avec les faits et explique beaucoup d'éléments, mais ça ne présage rien de bon parce que la guerre de communication du l'Ukraine et l'emballement médiatique pour présenter la trame narrative qui nous dissimule les possibles sorties du conflit ne va pas s'arrêter. Et les retours de baton des sanctions économiques vont rapidement s'amplifier. Le premier ça a été une légère augmentation de certains prix mais ce n'est qu'un avant goût.
On va voir le vrai début d'ici une semaine quand il va falloir payer le gaz et le pétrole en roubles et qu'on ne peut pas acheter de roubles ni avec des euros ni avec des dollars parce qu'on empêche la Russie de les dépenser, le seul moyen d'acheter des roubles ça sera en payant avec de l'or. Or l'union européénne achète pour 200 à 600 millions d'euros de gaz et pétrole russe quotidiennement. Nos sociétés dépendent de cette énergie pour fonctionner, donc soit on s'en passe et on est dans une situation d'effondrement de nos sociétés à court terme, soit on cède et on rends caduques les sanctions tout en faisant exploser les prix du gaz/pétrole et de l'or ce qui nous dans une situation difficilement tenable au delà du court terme.
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