Après l'annonce de la victoire de Macron, à Paris comme à Toulouse et à Lyon des groupes de plusieurs centaines de personnes se sont formés pour protester. La répression policière s'est mise en oeuvre à coups de lacrymos et de charges. À Paris la situation a dégénéré en affrontements jusque dans la nuit du coté de République.

Alors que ces affrontements étaient finis et que la situation était au retour au calme, deux salves de plusieurs coups de feus ont retentis de l'autre coté de l'arrondissement dans le centre de Paris. Les témoins parlent de 2 coups de feus suivi d'une deuxième salve de 4 coups de feu. La police à ouvert le feu sur une voiture tuant le chauffeur et le passager et bléssant une troisième personne installée sur la banquette arrière. Une enquête a été ouverte pour « tentative d’homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Aucun des occupants de la voitures n'était armé.

Un témoin de la scène raconte:
«une voiture était garée à contre-sens le long du square du Vert-Galant sur le Pont-Neuf ; la police s'est approchée pour contrôler les individus présents dans le véhicule en braquant des armes automatiques sur lui. Le chauffeur a démarré précipitamment en direction des forces de l'ordre à toute allure. Les policiers ont fait feu immédiatement».

Un touriste égyptien qui se trouvait sur la terrasse de l'hôtel du Cheval blanc située en haut du grand magasin de la Samaritaine rapporte : « J’ai entendu (tirer) quatre balles. Quand j’ai regardé, j’ai vu un homme courir sur dix à quinze mètres. Puis il s’est écroulé. Apparemment il n’était pas le conducteur, c’était un passager. »

D'après une source policière: la voiture se trouvait sur l'Île de la Cité, dans le Ier arrondissement parisien, quand les policiers ont voulu la contrôler. Elle serait alors partie en trombe et aurait pris la direction de la rive droite. Le véhicule, en fuite, aurait alors foncé sur cinq agents du groupe d'appui en charge de la sécurisation de la préfecture de police de la capitale, précise le quotidien « Le Parisien ». Les forces de l'ordre ont fait usage d'un fusil d'assaut HK G36, une arme lourde.

Les premiers éléments de l'enquête font état d'une dizaine de cartouches tirées dont «cinq ou six impacts ayant atteint les individus». Le conducteur, 25 ans, retrouvé inerte au volant, et son passager avant, 31 ans, retrouvé allongé sur le sol à droite de la voiture, sont décédés sur place malgré les soins prodigués par les services de secours. Leurs identités n'ont pas encore été confirmées. Un troisième homme âgé de 42 ans, installé sur le siège arrière droit, a été blessé au bras droit et transféré à l'hôpital sans que ses jours ne soient en danger. (d'après les médias britanniques ce serait une passagère).
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