"En France, les experts qui s’expriment sur ces problèmes sont le plus souvent bien moins inquiets... car d’une certaine façon, ils ne semblent pas croire en une véritable intelligence artificielle [...] J’y vois une forme de timidité et de conservatisme français"
Ou peut être simplement que la France reste précurseur dans l'informatique fondamentale et que, en général, les européens n'aiment pas trop les fantasmes scientifiques. Contrairement aux américains, surtout ceux qui ne sont pas spécialistes de ces domaines (Hawking est physicien, que je sache).

L'auteur semble confondre "intelligence artificielle", un domaine mort depuis longtemps, et d'autres domaines plus modernes (apprentissage automatisé, reconnaissance de motifs, etc.). C'est bien pour cette raison que plus personne ne parle d'intelligence artificielle dans la communauté scientifique, ce terme n'ayant aucun sens. Il n'y a donc, à priori, aucun "problème posé par l'intelligence artificielle", mais des problèmes classiques posés par des systèmes accomplissant des tâches (réputées intelligentes ou non d'ailleurs) : ce n'est qu'une évolution du processus de remplacement de l'homme par la machine. La même problématique existe depuis la révolution industrielle, et ce sont exactement les mêmes problèmes qui doivent être traités : croyance aveugle dans les systèmes opaques, exploitation du progrès au seul profit de la doctrine capitaliste, etc.
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