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La voiture électrique, un changement de paradigme privateur de liberté.

mercredi 12 janvier 2022 à 16:21

De la même manière que le passage à l'ordiphone s'est accompagné de privation de libertés qui étaient impensables ou inacceptable sur un ordinateur (bootloader verrouillé, impossible d'installer un systpme d'exploitation différent, les logiciels sont restreint à ceux que le constructeur accepte de mettre à disposition, etc.), les constructeurs automobiles profitent de la voiture électrique pour faire disparaitre des libertés qui étaient des évidences et qui aurait été inacceptable.

La vidéo de Louiss Rossmann nous parle de dernier exemple en date avec Ford qui interdit à ses clients de revendre leur Ford F150 (leur pickup le plus vendu) en version électrique dans l'année qui suit l'achat. Ce qui pose à nouveau la question de qui est propriétaire d ce que vous achetez, vous ? ou le fabricant ?
Il y a des exemples où le client qui a revendu sont véhicule avant ce délai s'est retrouvé poursuivi au tribunal par Ford.

Il semblerait que la pénurie de composant (coucou l'effondrement!) joue un role dans l'incapacité de Ford a produire suffisamment de véhicules (plus de 20 semaines d'attente après l'achat pour obtenir le véhicule), ce qui crée les conditions de rareté idéales pour un marché de scalpeurs qui achètent massivement ces véhicules pour les revendre nettement plus cher ensuite sans délai de livraison. Cette situation sert de prétexte pour justifier cette interdiction de revente pendant un an.

Toutefois on voit bien que ça s'inscrit dans une démarche plus globale de controle de la part des fabricants qui, comme apple avec ses iPouet, empêche la mise sur le marché de pièces détachées essentielles pour l'entretien ou les réparations, obligeant à passer par le fabricant qui peut appliquer ses prix sans concurrence. Ce qu'on appelle en anglais le Vendor Lock-in.

La voiture électrique dot l'intérêt climatique est discutable, serait aussi un outil du recul de nos libertés et de technopolice. Pas une bonne nouvelle ça
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