PROJET AUTOBLOG


Opennews

source: Opennews

⇐ retour index

L’écriture inclusive : parlons faits et science

samedi 6 mars 2021 à 19:45

L’article manque de pluralisme pour se vouloir objectif.

Mais bon, de toutes manières, c’est bien beau de bâtir des châteaux de cartes.

Si tu n’énonces/dénonces pas les liens avec les raisons de cette cristallisation dans le langage de cette domination, toutes les solutions ne seront que du vent et sonneront creux.

Si le masculin prédomine dans la langue, c’est que cela sert un intérêt pratique, voir très pratique pour certain. L’intérêt de la domination masculine sur le féminin sert l’intérêt de la reproduction matérielle des inégalités: l’héritage.
Il est plus facile de résoudre un problème de différant entre prétendant à un héritage financier par le contrôle du lignage, ce qui a pour conséquence l’assujettissent de la femme par l’homme.
Puis ce qui devient une règle sociale se cristallise dans le droit, puis dans la langue. Et c’est ce dont nous héritons socialement.

Si tu ne déverrouilles pas le premier niveau, tu n’auras pas accès au second. Point.

Fut un temps où il y avait 1/3 de mots d’origine italienne dans la langue française. L’influence de l’Italie/Vatican a cessé, ils ont pratiquement tous disparu hormis deux ou trois.

Fut un temps, où la contre-révolution bourgeoise a latinisé notre langue. On est toujours sous ce régime, on a toujours toutes ces lettres qui ne servent a rien, hormis a imposé une complexité dominante sur le reste de la population.

Allez dans les chaumières où il se fait faim, si vous leur ramené pas de pain, vos questions de langage, ils n’auront pas même l’énergie de les écouter.

Permalink