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Encore

samedi 11 juillet 2020 à 21:23

Bref, ce n’est pas en supprimant des mots que l’on supprime leurs maux. D’autan que c’est se tromper de combats en en créant un autre. Joli homme de paille. Cela permet de diviser le bas peuple sur des questions lexicales. Voir même d’arriver à leur écraser une victoire symbolique de plus, en leur faisant oublier qui avaient intérêt à la traite.

C’est d’autan plus caricaturale que ce "mouvement" est impulsé par des "leaders" (ici dans les URL ci-dessus de la "tech"), autrement appelé des patrons dans d’autre circonstance. En général, si un jour tu es aligné sur la morale de ton patron, c’est plutôt le signe que tu fais fausse route et que tu dois faire un pas de côté. Ce n’est pas des mecs payés plus 100 mille boules par an qui vont venir faire la morale pour le bien de l’humanité. (Mais plutôt pour le bien de leur morale i.e. leur porte-monnaie)

D’autan que c’est encore plus caricatural quand c’est pour "Pour contribuer à « la vision globale des relations entre races »". L’usage du mot RACE au 21ᵉ siècle est un vrai plus gros problème, qui permet d'en justifier plein d'autre.
Pour rappel, il n’y a pas de race dans l’espèce humaine. Pour la simple raison scientifique, qu’il y a plus de diversité génétique entre deux individus de fantasmés sous-groupes qu’il n’y en a entre les fantasmés sous-groupes.
Tout comme l’usage des mots AFRO-américain ou latino-americain, au 21ᵉ siècle, est un vrai problème qui devrait faire tiquer, non? Attends cela fait 5 siècle qu’ils sont là-bas, tout comme les colonisateurs euro-américains. Et encore il y a eu des vagues plus récentes d’euro-américains, voir même d’asio-americain. Mais il n’y a qu’eux que l’on ne nomme pas juste-américain. Ils ont autant de morts enterrés là-bas que les autres, non?

D’autan que la création des catégories dichotomique homme noir/homme blanc à justement été créer pour justifier l’esclavage négrier. Ceci après que l’esclavage des amérindiens par les ibériques se trouva tari par les maladies européennes .
Ba oui, réfléchie, on est au 16ᵉ siècle en Espagne, du point de vue de la bible, mettre en esclavage des amérindiens qui n’y étaient pas cités, ça passait large. Et c’était pour la bonne cause de notre bon seigneur, on les civilisait à la bonne bible et au travail.
Par contre les hommes à la peau sombre, comme on les nommait à l’époque. C’était plus compliqué. D’autant que l’un des rois-mage en était un. Et la bible interdisait l’esclavagisme.
Mais par un effort de justification intellectuel (que l’on qualifierait de Droite aujourd’hui), magie, magie, création de deux nouvelles catégories: l’homme blanc/l’homme noir. L’homme noir parant les habits du sauvage a éduqué à la trique pour son bien et surtout pour le bien du port-feuille du riche blanc. Ceci permettant par la même de canaliser les revendications sociales du pauvre blanc en exacerbant sa xénophobie sur une sous-catégorie. Systémique, vous dites?
Puis les Hollandais, les Français, les Anglais, on fait de même pour accélérer le re-peuplement de leurs nouvelles colonies. (re- car oui, il y avait autant d’amérindien aux Amériques qu’il y avait d’européen en Europe avant les épidémies et les massacres)

Donc bon les neux-neux, qui veulent supprimer les couleurs, car elles ont été appliquées abusivement a une création fantasmée pour faire valoir des dominations sans remettre en cause les dominations. Ferait mieux d’aller voir l’étymologie de leurs concepts et d’ouvrir un livre (en particulier celui-là https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Contre_histoire_du_lib__ralisme-9782707183408.html) plutôt que vouloir passer pour des saints social-justice-warrior voulant imposer par leur pouvoir de blanc dominateur leur bible/vision du monde à leur autre fantasmé "sous-catégorie" social à éduquer.
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