« Tu veux dire que les gens **demandent** des livres et des jeux "pour filles" et "pour garçon" ? Et qu'ils demandent à ce qu'on prennent les petites filles pour des nunuches décérébrées ? »

Malheureusement, oui : https://culturesgenre.wordpress.com/2013/05/28/de-linconvenient-detre-feministe-en-librairie-jeunesse

C'est un peu le serpent qui se mort la queue, comme souvent en matière de système oppressif puisque ces merdasses s'alimentent eux même. Une distinction survient (je sais pas comment, ça varie beaucoup selon les cas), le capitalisme (dans le cas de marchandises comme ici) se rend compte que propager cette différence aide les ventes, ça crée un marketing différencié qui devient prédominant, les gens intègrent cette différenciation, ne la remettent plus en question et trouvent bizarre de faire autrement, les solutions alternatives se retrouvent étouffées par le conformisme, donc elles ne se vendent pas, donc le capitalisme n'a aucun intérêt à les mettre en avant.

Ma compagne qui est artisane l'a constaté également quand elle faisait encore du textile. Outre le fait que les gens partaient du principe que les peluches sont pour les enfants, ils faisaient aussi une répartition genrée des animaux à offrir. Les ornithorynques et les pangolins pour les garçons, les licornes et les flamands roses pour les filles.

À s'en taper la tête contre les murs.
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