#remaniement Emmanuel Macron, ancien banquier privé de chez Rotshchild, est désormais ministre de l'économie. - Le Hollandais Volant - Liens en vrac de sebsauvage
mercredi 27 août 2014 à 22:39Riff, le 27/08/2014 à 22:39
...ben non, c'est pas une blague, il n'y à qu'à voir comment les libéraux de chez Slate s'en félicitent : http://www.slate.fr/story/91457/emmanuel-macron-liberal-economie (et Éric Le Boucher de se réjouir qu'enfin les réformes vont aller encore plus vite et plus loin et de se plaindre qu'elles ne vont pas plus vite plus loin, comme d'hab)
En soi, qu'il ait été banquier chez Rothschild ou ailleurs on s'en fout un peu, il serait tout aussi libéral si il était passé par Orange, Vinci, Areva, Bull ou n'importe quelle autre grosse boite...
Après, il a eu le parcours bien calibré du libéral-type : ENA, secteur public (inspection des finance), secteur privé (Rothschild, donc), puis, présenté à Hollande par Jacques Attali en 2006, il devient son conseiller économique et sera rapporteur général adjoint de la "commission pour la libération de la croissance", aussi appelée "commission Attali" (qui préconisait l'austérité, la baisse des cotisations sociale et les cadeaux aux entreprises...c'est drôle, ça me rappelle quelque chose...).
Quelque part ce n'est donc pas surprenant qu'il se retrouve à piloter l'austérité au ministère de l'économie, vu qu'il y a déjà largement participé depuis 2012, en tant que conseiller économique de Hollande, et que celui-ci semble décidé à rester sur un mode "si ça marche pas, faut continuer", quitte à y perdre non seulement son parti et ses électeurs (mais bon, là je crois que c'est trop tard...), mais aussi à nous plonger dans la mouise économique la plus totale, sans parler du risque d'ouvrir un boulevard bien large au FN, dans un contexte qui ne lui est que trop favorable...
(Permalink)
...ben non, c'est pas une blague, il n'y à qu'à voir comment les libéraux de chez Slate s'en félicitent : http://www.slate.fr/story/91457/emmanuel-macron-liberal-economie (et Éric Le Boucher de se réjouir qu'enfin les réformes vont aller encore plus vite et plus loin et de se plaindre qu'elles ne vont pas plus vite plus loin, comme d'hab)
En soi, qu'il ait été banquier chez Rothschild ou ailleurs on s'en fout un peu, il serait tout aussi libéral si il était passé par Orange, Vinci, Areva, Bull ou n'importe quelle autre grosse boite...
Après, il a eu le parcours bien calibré du libéral-type : ENA, secteur public (inspection des finance), secteur privé (Rothschild, donc), puis, présenté à Hollande par Jacques Attali en 2006, il devient son conseiller économique et sera rapporteur général adjoint de la "commission pour la libération de la croissance", aussi appelée "commission Attali" (qui préconisait l'austérité, la baisse des cotisations sociale et les cadeaux aux entreprises...c'est drôle, ça me rappelle quelque chose...).
Quelque part ce n'est donc pas surprenant qu'il se retrouve à piloter l'austérité au ministère de l'économie, vu qu'il y a déjà largement participé depuis 2012, en tant que conseiller économique de Hollande, et que celui-ci semble décidé à rester sur un mode "si ça marche pas, faut continuer", quitte à y perdre non seulement son parti et ses électeurs (mais bon, là je crois que c'est trop tard...), mais aussi à nous plonger dans la mouise économique la plus totale, sans parler du risque d'ouvrir un boulevard bien large au FN, dans un contexte qui ne lui est que trop favorable...
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