Travailler gratuitement pour payer moins d'impôts - Le Figaro - A lire ailleurs - Riff's link - Les liens de Kevin Merigot
jeudi 26 juin 2014 à 19:40 Riff, le 24/06/2014 à 19:57
Allez, une autre note de Guillaud, parce qu'on parle beaucoup de travail gratuit sur les shaarlis ces temps-ci... ce coup ci, c'est une commune qui propose des réduction d'impôts à ses habitants pour qu'ils débroussaillent eux-même leur village et qu'ils nettoient les locaux municipaux...
Je sais pas trop si je qualifierai ça de travail gratuit... quelque part c'est juste une autre façon de payer ses impôts, et ça pourrait pourrait amener à une réappropriation des biens collectifs par les habitants, voire à une reconstruction de liens de solidarités au niveau de la commune. Peut-être même une expérience d'autogestion en gestation qui sait ?
Après, avec une logique libérale, c'est aussi prendre le risque de laisser la charge de ces travaux à ceux qui veulent bien s'en occuper et de servir de prétexte pour supprimer d'autres services publics...
Comme dit Guillaud, on se demande si c'est de la convivialité ou de l'externalisation...
(Permalink)
Kevin Merigot, le 26/06/2014 à 10:38
Pas sûr qu'on puisse parler de travail gratuit dans ce cas. Le fait que les administrés fassent le travail évite d'avoir recours à du personnel payé et sert la communauté. S'il s'agit d'un travail consenti (ce qui semble l'être), la démarche n'est pas déconnante en soi.
Le travail n'est dans ce cas pas directement payé, mais on s'approche plutôt du principe d'autogestion quelque part (notamment pour 100 habitants, c'est simple à mettre en place).
Mais. Enfin, MAIS, parce que c'est un gros "mais".
On ne peut pas analyser ça sans analyser le contexte global : celui de la baisse des dotations de l'État. D'un côté, on retire aux collectivités les moyens d'entretenir leurs infrastructures en faisant appel à des entreprises ou en embauchant du personnel, de l'autre l'État donne des milliards aux (grosses) entreprises pour qu'elles conservent prétendument leurs salariés (par des baisses de cotisations, donc des rentrées d'argent en moins, donc encore moins de dotations). C'est crétin.
Et dans un contexte plus global, cela pose en effet la question du service public en général. C'est bien là qu'est le problème.
Comme quoi, derrière un événement qui peut paraître sympathique (franchement, c'est cool que chacun⋅e mette un peu la main à la pâte dans sa commune pour le bien commun), lorsqu'on réfléchit un peu, c'est tout de suite moins sexy.
(Permalink)
Sammy Fisher Jr, le 26/06/2014 à 16:48
Ce qui est pénible avec toi, c'est qu'il faudrait recopier toute ta note dans ce genre de situation, parce que tu as dit exactement ce qu'il fallait ! :)
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Riff, le 26/06/2014 à 17:23
C'est clair, c'est pénible à la fin... tu va arrêter d'expliquer clairement et simplement ce sur quoi j'essaye péniblement de mettre le doigt ? :-)
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Kevin Merigot, le 26/06/2014 à 17:53
Tant que c'est cité, tu peux hein, c'est du CC-BY ^^
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Kevin Merigot, le 26/06/2014 à 19:40
Mais heu ! :(
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Allez, une autre note de Guillaud, parce qu'on parle beaucoup de travail gratuit sur les shaarlis ces temps-ci... ce coup ci, c'est une commune qui propose des réduction d'impôts à ses habitants pour qu'ils débroussaillent eux-même leur village et qu'ils nettoient les locaux municipaux...
Je sais pas trop si je qualifierai ça de travail gratuit... quelque part c'est juste une autre façon de payer ses impôts, et ça pourrait pourrait amener à une réappropriation des biens collectifs par les habitants, voire à une reconstruction de liens de solidarités au niveau de la commune. Peut-être même une expérience d'autogestion en gestation qui sait ?
Après, avec une logique libérale, c'est aussi prendre le risque de laisser la charge de ces travaux à ceux qui veulent bien s'en occuper et de servir de prétexte pour supprimer d'autres services publics...
Comme dit Guillaud, on se demande si c'est de la convivialité ou de l'externalisation...
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Kevin Merigot, le 26/06/2014 à 10:38
Pas sûr qu'on puisse parler de travail gratuit dans ce cas. Le fait que les administrés fassent le travail évite d'avoir recours à du personnel payé et sert la communauté. S'il s'agit d'un travail consenti (ce qui semble l'être), la démarche n'est pas déconnante en soi.
Le travail n'est dans ce cas pas directement payé, mais on s'approche plutôt du principe d'autogestion quelque part (notamment pour 100 habitants, c'est simple à mettre en place).
Mais. Enfin, MAIS, parce que c'est un gros "mais".
On ne peut pas analyser ça sans analyser le contexte global : celui de la baisse des dotations de l'État. D'un côté, on retire aux collectivités les moyens d'entretenir leurs infrastructures en faisant appel à des entreprises ou en embauchant du personnel, de l'autre l'État donne des milliards aux (grosses) entreprises pour qu'elles conservent prétendument leurs salariés (par des baisses de cotisations, donc des rentrées d'argent en moins, donc encore moins de dotations). C'est crétin.
Et dans un contexte plus global, cela pose en effet la question du service public en général. C'est bien là qu'est le problème.
Comme quoi, derrière un événement qui peut paraître sympathique (franchement, c'est cool que chacun⋅e mette un peu la main à la pâte dans sa commune pour le bien commun), lorsqu'on réfléchit un peu, c'est tout de suite moins sexy.
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Sammy Fisher Jr, le 26/06/2014 à 16:48
Ce qui est pénible avec toi, c'est qu'il faudrait recopier toute ta note dans ce genre de situation, parce que tu as dit exactement ce qu'il fallait ! :)
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Riff, le 26/06/2014 à 17:23
C'est clair, c'est pénible à la fin... tu va arrêter d'expliquer clairement et simplement ce sur quoi j'essaye péniblement de mettre le doigt ? :-)
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Kevin Merigot, le 26/06/2014 à 17:53
Tant que c'est cité, tu peux hein, c'est du CC-BY ^^
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Kevin Merigot, le 26/06/2014 à 19:40
Mais heu ! :(
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