Traite des esclaves de Barbarie — Wikipédia
vendredi 27 novembre 2015 à 16:19Liens de Neros
> La traite des esclaves de Barbarie est le commerce des blancs qui a fleuri principalement entre les xvie et xixe siècles dans les marchés d’esclaves d’Afrique du Nord sur la côte des Barbaresques, néanmoins la traite barbaresque et la piraterie sur les côtes maghrébines était déjà existante dès le XIIIe siècle, notamment à Bougie1 où elle était une activité importante. Ces marchés ont prospéré lorsque ces États (aujourd'hui l’Algérie, la Tunisie et l’ouest de la Libye) étaient nominalement sous suzeraineté ottomane (sauf le Maroc qui constituait alors l'Empire chérifien mais possédait également sa propre entité barbaresque, la république des corsaires salétins). Les marchés d’esclaves maghrébins faisaient le commerce d’esclaves européens que les pirates barbaresques leur avaient procurés dans des razzias d’esclaves sur les navires et par des raids sur les villes côtières d’Italie, d’Espagne, de Portugal, de France, d’Angleterre, d'Irlande, des Pays-Bas et jusqu’à l’Islande. Les captures d’hommes, de femmes et d’enfants étaient si dévastatrices qu’un très grand nombre de villes côtières furent abandonnées.
Les seuls marchands d’esclaves de Tunis, d’Alger et de Tripoli ont réduit de 1 million à 1 250 000 chrétiens européens blancs en esclavage en Afrique du Nord.
Environ 90 % de ces esclaves étaient des hommes13. La perte, par l’Algérie de la Seconde guerre barbaresque contre les États-Unis en 1815, marquera les prémices du déclin de la traite à laquelle la conquête de la région par la France, en 1830, mettra un coup d’arrêt définitif jusqu’au xxe siècle.
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> La traite des esclaves de Barbarie est le commerce des blancs qui a fleuri principalement entre les xvie et xixe siècles dans les marchés d’esclaves d’Afrique du Nord sur la côte des Barbaresques, néanmoins la traite barbaresque et la piraterie sur les côtes maghrébines était déjà existante dès le XIIIe siècle, notamment à Bougie1 où elle était une activité importante. Ces marchés ont prospéré lorsque ces États (aujourd'hui l’Algérie, la Tunisie et l’ouest de la Libye) étaient nominalement sous suzeraineté ottomane (sauf le Maroc qui constituait alors l'Empire chérifien mais possédait également sa propre entité barbaresque, la république des corsaires salétins). Les marchés d’esclaves maghrébins faisaient le commerce d’esclaves européens que les pirates barbaresques leur avaient procurés dans des razzias d’esclaves sur les navires et par des raids sur les villes côtières d’Italie, d’Espagne, de Portugal, de France, d’Angleterre, d'Irlande, des Pays-Bas et jusqu’à l’Islande. Les captures d’hommes, de femmes et d’enfants étaient si dévastatrices qu’un très grand nombre de villes côtières furent abandonnées.
Les seuls marchands d’esclaves de Tunis, d’Alger et de Tripoli ont réduit de 1 million à 1 250 000 chrétiens européens blancs en esclavage en Afrique du Nord.
Environ 90 % de ces esclaves étaient des hommes13. La perte, par l’Algérie de la Seconde guerre barbaresque contre les États-Unis en 1815, marquera les prémices du déclin de la traite à laquelle la conquête de la région par la France, en 1830, mettra un coup d’arrêt définitif jusqu’au xxe siècle.
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