« La CNCIS se prononce depuis vingt-trois ans sur la légalité et la proportionnalité des demandes d’interceptions concernant des personnes soupçonnées d’une implication ayant trait, principalement, au crime organisé, au terrorisme et à la sécurité nationale. Ces interceptions consistent en des écoutes téléphoniques, des recueils de données de connexion (annuaire inversé surtout) et, depuis 2015, de la géolocalisation en temps réel. »

« Amenée à disparaître au profit d’une nouvelle Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), l’autorité indépendante présidée par le conseiller d’Etat Jean-Marie Delarue a exprimé, dans le langage feutré qui lui sied, plusieurs craintes. Le désintérêt croissant que le chef du gouvernement semble porter à ses recommandations y figure en bonne place. »

« L’autorité aborde enfin la légalisation d’instruments permettant la surveillance d’un grand nombre de personnes, « mis en œuvre auparavant de manière discrète, mais irrégulièrement et sans contrôle ». Elle s’inquiète d’une extension considérable du périmètre de surveillance à travers l’apparition de « la notion cruciale d’’entourage ». »

Et pour citer Adrienne Charmet, « Ça augure bien du futur de la CNCTR, ça ». Voilà voilà.
(via https://twitter.com/AdrienneCharmet/status/624916439435210752)
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