Qu’est ce qu’une révolution communiste et libertaire? (2002) | Lignes de force
mardi 12 mai 2015 à 11:21Liens des pleutres 12/05/2015
« Les lignes qui suivent paraîtront sans doute naïves à certain[e]s. C’est le risque encouru en traitant simplement, et en peu de mots, de sujets complexes qui ont fait l’objet d’innombrables publications, depuis deux siècles au moins.
Il s’agit d’apporter les premiers éléments de réponse (de réflexion, de débat) à des questions que se posent — sans presque jamais oser les formuler — beaucoup de ceux et de celles qui découvrent les manifestations de rue et les drapeaux libertaires. »
Questions posées :
- Qu’est-ce qu’une « révolution » ?
- La perspective d’une révolution n’est-elle pas utopique ?
- Il faudra bien continuer à manger, à s’éclairer à vider les poubelles, que sais-je ?
- La révolution n’est-elle pas synonyme de violence ?
- N’est-il pas plus facile et plus réaliste de changer la société par des réformes ?
- Il existe des partis, des ligues d’extrême gauche qui se réclament du communisme et/ou de la révolution. Qu’est-ce qui les sépare des libertaires ?
- Tout ce qu’il faudrait changer, inventer !… Ça paraît une tâche surhumaine !
- Je suis désolé(e), mais j’y crois pas !
J'aime particulièrement la remarque sur le réformisme :
« Le réformisme se présente comme une solution raisonnable et « réaliste ».
Le problème, c’est que, seul, il ne réforme jamais rien.
La fonction historique et politique du réformisme n’est pas d’aboutir aux mêmes résultats qu’une révolution, par des moyens plus lents ou plus « doux ». La fonction du réformisme est de désamorcer les révoltes et de convaincre les victimes du système capitaliste qu’on peut très bien aménager leur sort à l’intérieur du système, sans en changer les règles, et sans priver les réformistes de leurs jobs.
Même s’il s’agit d’obtenir des réformes, la stratégie révolutionnaire est la plus efficace. En effet, un pouvoir ne peut répondre que de deux façons — éventuellement combinées — à une menace révolutionnaire : par la force armée ou par les concessions réformistes. »
− Yvain
(Permalink)
Escales internautiques 13/05/2015
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« Les lignes qui suivent paraîtront sans doute naïves à certain[e]s. C’est le risque encouru en traitant simplement, et en peu de mots, de sujets complexes qui ont fait l’objet d’innombrables publications, depuis deux siècles au moins.
Il s’agit d’apporter les premiers éléments de réponse (de réflexion, de débat) à des questions que se posent — sans presque jamais oser les formuler — beaucoup de ceux et de celles qui découvrent les manifestations de rue et les drapeaux libertaires. »
Questions posées :
- Qu’est-ce qu’une « révolution » ?
- La perspective d’une révolution n’est-elle pas utopique ?
- Il faudra bien continuer à manger, à s’éclairer à vider les poubelles, que sais-je ?
- La révolution n’est-elle pas synonyme de violence ?
- N’est-il pas plus facile et plus réaliste de changer la société par des réformes ?
- Il existe des partis, des ligues d’extrême gauche qui se réclament du communisme et/ou de la révolution. Qu’est-ce qui les sépare des libertaires ?
- Tout ce qu’il faudrait changer, inventer !… Ça paraît une tâche surhumaine !
- Je suis désolé(e), mais j’y crois pas !
J'aime particulièrement la remarque sur le réformisme :
« Le réformisme se présente comme une solution raisonnable et « réaliste ».
Le problème, c’est que, seul, il ne réforme jamais rien.
La fonction historique et politique du réformisme n’est pas d’aboutir aux mêmes résultats qu’une révolution, par des moyens plus lents ou plus « doux ». La fonction du réformisme est de désamorcer les révoltes et de convaincre les victimes du système capitaliste qu’on peut très bien aménager leur sort à l’intérieur du système, sans en changer les règles, et sans priver les réformistes de leurs jobs.
Même s’il s’agit d’obtenir des réformes, la stratégie révolutionnaire est la plus efficace. En effet, un pouvoir ne peut répondre que de deux façons — éventuellement combinées — à une menace révolutionnaire : par la force armée ou par les concessions réformistes. »
− Yvain
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