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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Préserver les logiciels… et la philosophie qui va avec « InternetActu.net

jeudi 4 décembre 2014 à 16:08
Riff's Links 04/12/2014
Va sérieusement penser à sauvegarder les codes sources, parce que les premières "pertes de mémoires" liées à l’incompatibilité entre format et à l'obsolescence des logicielles ont déjà eu lieu :  "Il est possible de lire les carnets de Léonard de Vinci sans difficulté, arguait alors Brand, tandis que les notes de Marvin Minsky au MIT pendant les années 60 nous sont désormais inaccessibles, parce que rédigées avec des logiciels qui ont aujourd’hui disparu. " (Minsky est un cogniticien, cofondateur du labo d'IA du MIT et l'un des précurseur du domaine de l'intelligence artificielle).
(Permalink)

sam7'Shaarli 05/12/2014
Une organisation futuriste tournée vers le passé. C’est bien ainsi qu’on pourrait définir la fondation du “Long Now”, fondée par Stewart Brand et Brian Eno, et dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes.

Rosettaball-1A côté du “manuel de la civilisation“, une encyclopédie de la culture qui pourrait servir de réceptacle à la culture humaine en cas de catastrophe naturelle ou artificielle, la fondation du Long Now s’intéresse à d’autres formes de préservation. Ainsi, le “Disque de Rosette“, inspiré par la fameuse Pierre de Rosette, cherche-t-il a conserver des traces de plus de 1500 langages, sous la forme de 13000 pages gravées à une taille microscopique (un demi-millimètre par page). Conformément à la philosophie du Long Now, il ne s’agit pas d’un archivage électronique, mais d’une vraie impression physique, il suffit de disposer d’un microscope pour lire le contenu du disque (rappelons que leur projet d’”horloge” est aussi entièrement mécanique, sans le recours d’aucune pièce électronique ou électrique, trop fragiles et trop dépendantes d’une source externe d’énergie). La proximité avec la sonde Rosetta lancée par l’agence spatiale européenne était trop tentante pour être négligée : de fait, un exemplaire du disque a été déposé à l’intérieur de la sonde.

Dans un récent article sur le blog de la fondation, Chia Evers s’interroge sur la sauvegarde du software, du logiciel, conçu comme “comme langage, comme objet, comme art”.

Quel intérêt de protéger les anciens logiciels, obsolètes depuis bien longtemps ? Il y a à cela plusieurs raisons. La première totalement pragmatique, était déjà soulignée par Stewart Brand dans son livre L’horloge du long maintenant : la nécessité de pouvoir lire les documents qui ont été élaborés à l’aide de ces outils. Il est possible de lire les carnets de Léonard de Vinci sans difficulté, arguait alors Brand, tandis que les notes de Marvin Minsky au MIT pendant les années 60 nous sont désormais inaccessibles, parce que rédigées avec des logiciels qui ont aujourd’hui disparu.