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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Prime charbon, prime pour absence de prime… les légendes urbaines de la SNCF

jeudi 19 juin 2014 à 16:48
Sebsauvage, le 18/06/2014 à 14:23
(via http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?ZzErQA)
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Les Petits Liens Malfaisants, le 18/06/2014 à 15:19
Voila pour les privilégiés...
pas génial, génial...
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Kevin Merigot, le 18/06/2014 à 16:18
Là c'est bon, sur le Monde, c'est recevable ?
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Bronco, le 19/06/2014 à 07:39
Poursuivons l'anti propagande: des critiques, oui, mais seulement des critiques justifiées...
Les faux arguments, infondés, sont contre productifs.
J'ajouterai que les gouvernements SE SERVENT de l'inimitié de l'opinion publique CONTRE les grévistes: c'est pour cela qu'ils l'entretiennent à grands coups de clichés. (c'est valables pour d'autres corps de métiers)
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Sammy Fisher Jr, le 19/06/2014 à 12:34
Ce qui me dégoûte, au-delà de la désinformation (après tout, qui n'a jamais colporté une information fausse en toute bonne foi ? ), c'est l'état d'esprit que ce cela révèle chez nos concitoyens : au lieu d'être content que quelqu'un ait des "avantages", on est jaloux ; au lieu de manifester pour avoir les mêmes (ce qui serait légitime), on gueule pour qu'il lui soit supprimé... On est loin, très loin de la solidarité prônée par Kévin Mérigot (http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?dcVaPQ <- à lire !)

De ce point de vue, l’État, le capitalisme sauvage, je ne sais pas trop qui d'ailleurs, la finance ? ce monde de merde en général... a déjà gagné. Diviser pour régner, ça vous dit quelque chose ? Eh ben voilà, on est en plein dedans. Je n'arrive pas à partager l'enthousiasme de Kevin. Je sais que c'est mort, je le vois, je l'entends, partout. Bien sûr, il y aura toujours des militants, des engagés, des justes... mais ils sont noyés dans la masse et leur voix et couverte par celle de la meute qui aboie avec ses chefs.  :(

Cela me ramène à une réflexion que je me faisais il y a quelques jours, toujours dans le sens de "ils ont gagné, la solidarité est morte" : on ne manifeste plus pour le bien commun, mais uniquement pour ses intérêts sectoriels (je ne parle pas ici des agents de la SNCF ; je suis d'accord avec les shaarlistes disant qu'ils manifestent parce que eux, ils le peuvent...).
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Kevin Merigot, le 19/06/2014 à 16:35
L'enthousiasme, l'enthousiasme...

Avancer ou se résigner. Je ne suis pas encore prêt pour la seconde solution :p

Et surtout, si l'Histoire montre en effet qu'on s'engage dans une voie qui ne connaîtra qu'une résolution (temporaire) violente, il y a tout de même des raisons d'espérer, et il y aura de grands événements sur lesquels capitaliser (au bon sens du terme cette fois-ci :p) et qui pourront, peut-être, modifier les choses.

Car il existe de grandes inconnues. Internet, pour commencer, qui est un outil formidable, résiliant par nature et quasiment indestructible. Les efforts pour "civiliser Internet", et les échecs qui suivent ces tentatives, sont d'ailleurs bien la preuve que l'outil n'est pas encore soumis et que c'est un danger pour le système en place (faudrait-il "civiliser la télévision", elle qui est tant acquise aux desiderata du gouvernement et des grands patrons ?). Encore faut-il, pour cela, savoir s'en servir et, surtout, avoir la conscience politique nécessaire au bon usage de cet outil dans un cadre militant.

Et surtout, puisqu'on est en train de rééditer la pente glissante des années 30, on devrait, paradoxalement, connaître de bons moments. Après les déceptions occasionnées par la gauche en 1924 (victoire de la SFIO, futur PS, aux législatives) et 1932 (de même, le 8 Mai, ironiquement), le mouvement syndical était moribond. VRAIMENT moribond hein, il n'y avait plus de grève d'ampleur, les syndicats de collaboration de classe avaient plutôt le vent en poupe, etc. 1936 est une surprise pour tout le monde, et naît de quelque chose de banal pour l'époque : le licenciement de 2 syndiquées et du lockout qui a suivi (le lockout consistant à fermer l'entreprise dans le cas où tout le personnel ne fait pas grève, contribuant ainsi à monter les non-grévistes contre les grévistes, pratique interdite mais pas rare à l'époque). Les grévistes vont alors faire quelque chose d'inédit pour l'époque : occuper leurs lieux de travail pour empêcher le patron de faire appel à du personnel de remplacement.

Donc d'un épisode moribond socialement est né un grand mouvement, qui a acquis de grandes choses : 40h de travail hebdomadaire, 15 jours de congés payés. Malgré la contre-offensive violente du patronat, qui occasionna la démission de Léon Blum quelques mois plus tard, personne ne pense aujourd'hui revenir dessus. C'est une avancée, une victoire qui a tenu.

Enfin bref. Ouais, je sais pas comment tout ça va se goupiller. Mais il y a quand même des raisons d'espérer :)
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Valentin Champer, le 19/06/2014 à 16:48
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