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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Pourquoi je suis en grève… | Sylvain, cheminot - Le Hollandais Volant

mercredi 18 juin 2014 à 10:34
Sammy Fisher Jr, le 17/06/2014 à 09:16
Il y a du vrai dans ce que tu dis Timo (les grèves sont le recours quand il n'en reste plus d'autres) mais ce que j'ai l'impression de voir à travers ton discours, c'est que l'Etat/les patrons/la SNCF a gagné. Pourquoi ? Parce tout ce que tu retiens c'est "vous ne faites chier que les voyageurs, trouvez autre chose" et "l'administration n'en a rien à foutre". Bingo ! C'est exactement le message qu'"ils" voulaient qu'on retienne. Pourquoi crois-tu que l'élément de langage (comme ils disent) le plus souvent employé est "prise d'otages" ? Comme l'a expliqué Kevin, le but est de monter les gens les uns contre les autres, une catégories de travailleurs (ceux qui prennent le train) contre une autre (ceux qui le font rouler)...
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Famille Michon, le 18/06/2014 à 10:34
A propos des chauffeurs de bus, j'ai vu des grèves à plusieurs reprises du fait de ces horaires et conditions de travail, mais plus trop ces dernières années. Ils ont dû obtenir ce qu'ils voulaient. D'un autre côté, c'est plus facile de faire bouger une entreprise de transports en commun à l'échelle d'une métropole qu'un poids lourd comme la SNCF (inertie, toussa...)

A propos de l'absence de "sanction", je ne suis pas d'accord, puisque la SNCF perd quand même du pognon dans l'histoire :
- Sur les TER qui ne partent pas (sanctions par la région - il ne faut pas oublier que les TER, malgré le prix impressionnant du billet (7 euros pour 25 km), ne sont rentables que par les subventions de région) ;
- Sur les contrats perdus sur le fret (il y a peu de machinistes grévistes en fret, mais ils dépendent de l'infrastructure, notamment les postes de contrôle, qui eux sont en grève aussi).

Mais bon... d'ici à ce que ça entame les finances de la SNCF, il y a du chemin...


Au final, cette grève a du bon : elle dure depuis suffisamment longtemps pour qu'on s'interroge sur le pourquoi, plutôt que de se contenter de râler.
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