Pourquoi Flattr risque de ne pas devenir un « star system » – L'Antre du Greg
jeudi 17 juillet 2014 à 10:44 tcit, le 17/07/2014 à 09:46
Pas faux. Si certains services ne décollent pas, c'est qu'ils sont uniquement disponibles en anglais.
(Permalink)
nicosomb, le 17/07/2014 à 10:04
@tcit: je pense pareil. Seulement, c'est complexe à gérer. Pour l'avoir pour wallabag (à une époque, le site était en russe, anglais, français, allemand, espagnol je crois). Les traductions, c'est vraiment pas le pied.
Mais il faudrait vraiment que wallabag / framabag soient bilingues. Si t'as une idée à ce sujet, balance !
(Permalink)
Chassegnouf, le 17/07/2014 à 10:44
Je pense malheureusement que la raison est beaucoup plus simple : l'immense majorité des internautes ne voit pas l'utilité de payer quelque chose qui est disponible gratuitement. Quels que soient les mécanismes économiques sous-jacents.
Un peu comme les cartes Carbone individuelles http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_carbone Les gens ne sont pas massivement volontaires pour payer leur taxe carbone. Et à voir la manière dont ils luttent en Bretagne pour ne pas se soumettre à un système obligatoire, je pense que les internautes de demain, lorsque les revenus publicitaires disparaitront au profit des systèmes Premium, se démèneront pour trouver une autre solution plutôt que de faire le geste du tipjarring (Flattr & co).
Une étude (que je dois retrouver) indique sur le tipjarring fonctionne beaucoup moins bien sur internet que dans la vraie vie : il manque l'interaction entre le demandeur et le mécène et surtout la pression du premier sur le deuxième.
Je crains que ceci (avec ou sans traduction) ne fasse de Flattr un système qui soit condamné à rester à la marge.
Edit : je pense que la seule alternative viable du style de Flattr, c'est un prélèvement régulier et obligatoire sur la facture Internet distribuée aux sites fournisseurs de contenu au prorata de leur fréquentation (en fonction des statistiques de nos navigateurs). Une sorte de SACEM d'internet. Avec toutes les dérives que ça entrainera.
D'ailleurs y a déjà des dérives de type SACEM sur Flattr, on voit que les revenus sont plutôt distribués à un petit noyau et que l'immense majorité n'est pas concernée par les revenus Flattr et pas forcément à cause de la qualité/quantité de leur contenu. La visibilité de leur contenu et un mécanisme de rétro-commission inconsciente joue beaucoup.
http://codex.chassegnouf.net/2011/10/flattr-une-nouvelle-application-de-ladage-publish-or-perish/ (le billet est vieux y a probablement des trucs à revoir)
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Pas faux. Si certains services ne décollent pas, c'est qu'ils sont uniquement disponibles en anglais.
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nicosomb, le 17/07/2014 à 10:04
@tcit: je pense pareil. Seulement, c'est complexe à gérer. Pour l'avoir pour wallabag (à une époque, le site était en russe, anglais, français, allemand, espagnol je crois). Les traductions, c'est vraiment pas le pied.
Mais il faudrait vraiment que wallabag / framabag soient bilingues. Si t'as une idée à ce sujet, balance !
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Chassegnouf, le 17/07/2014 à 10:44
Je pense malheureusement que la raison est beaucoup plus simple : l'immense majorité des internautes ne voit pas l'utilité de payer quelque chose qui est disponible gratuitement. Quels que soient les mécanismes économiques sous-jacents.
Un peu comme les cartes Carbone individuelles http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_carbone Les gens ne sont pas massivement volontaires pour payer leur taxe carbone. Et à voir la manière dont ils luttent en Bretagne pour ne pas se soumettre à un système obligatoire, je pense que les internautes de demain, lorsque les revenus publicitaires disparaitront au profit des systèmes Premium, se démèneront pour trouver une autre solution plutôt que de faire le geste du tipjarring (Flattr & co).
Une étude (que je dois retrouver) indique sur le tipjarring fonctionne beaucoup moins bien sur internet que dans la vraie vie : il manque l'interaction entre le demandeur et le mécène et surtout la pression du premier sur le deuxième.
Je crains que ceci (avec ou sans traduction) ne fasse de Flattr un système qui soit condamné à rester à la marge.
Edit : je pense que la seule alternative viable du style de Flattr, c'est un prélèvement régulier et obligatoire sur la facture Internet distribuée aux sites fournisseurs de contenu au prorata de leur fréquentation (en fonction des statistiques de nos navigateurs). Une sorte de SACEM d'internet. Avec toutes les dérives que ça entrainera.
D'ailleurs y a déjà des dérives de type SACEM sur Flattr, on voit que les revenus sont plutôt distribués à un petit noyau et que l'immense majorité n'est pas concernée par les revenus Flattr et pas forcément à cause de la qualité/quantité de leur contenu. La visibilité de leur contenu et un mécanisme de rétro-commission inconsciente joue beaucoup.
http://codex.chassegnouf.net/2011/10/flattr-une-nouvelle-application-de-ladage-publish-or-perish/ (le billet est vieux y a probablement des trucs à revoir)
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