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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Pollution de l'air : le coût de l'inaction - r14-610-11.pdf

vendredi 13 novembre 2015 à 11:22
@jeekajoo links
Un document de 306 pages assez intéressant, en provenance du Sénat. Je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais voici des trucs que j'ai relevé:
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(page 277)
L’OMS estime que la pollution de l’air intérieur et extérieur a provoqué en 2010 quelque 600 000 décès prématurés pour l’ensemble du continent européen, soit 480 000 victimes de l’air extérieur et 120 000 de l’air intérieur. Le coût des seuls décès avoisine 10 % du produit intérieur brut, la charge induite par les maladies correspondant à 1 % du PIB. Parmi les états couverts par cette étude, la Serbie a payé en 2010 le plus lourd tribut relatif, avec 33 % du PIB, soit 28,8 milliards de dollars ; la Norvège est dans une situation diamétralement opposée, avec 0,3 % du PIB, soit 864 millions de dollars. Parmi les là Hongrie et la Roumanie sont au coude à coude, avec respectivement 19 % et 18,8 % du PIB (40,9 et 62 milliards de dollars), les meilleures performances revenant à la Finlande (0,7 % du PIB, 1,4 milliard de dollars) et à la Suède (0,9 % du PIB, 3,6 milliards de dollars).

Pour l’OMS, la pollution de l’air est le principal risque sanitaire posé par l’environnement.

D’après l’OMS, le coût des seuls décès provoqués par la pollution de l’air s’est établi à 1400 milliards de dollars pour l’ensemble de la zone européenne.
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(Page 286)
Le principal enseignement de ce graphique est l’hyper domination de la voiture. Très significativement, la seconde place revient au transport collectif sur routes (par bus ou car). Il convient toutefois de préciser que la part de chaque mode de transport est étroitement corrélée à la distance parcourue, l’aviation étant utilisée à 80 % pour parcourir des distances excédant 1 000 kilomètres, alors que la route et le rail sont utilisés à plus de 90 % sur des parcours inférieurs à 300 kilomètres.

Sans action déterminée de la part des pouvoirs publics pour accroitre l’utilisation de modalités alternatives pour les distances inférieures à 300 kilomètres, la voiture-reine conservera son statut, solidement garantie par le système de prix, ainsi que le montre le graphique ci-après, établi par l’AEE sur la base des données fournies par Eurostat, tous les prix étant exprimés en fonction de leur montant constaté en 2005. D’où l’équation : 2005 =100.

Entre 1996 et 2012, le prix d’achat des voitures est passé de l’indice 130 à l’indice 85, à la suite d’une baisse rigoureusement ininterrompue. Tous les autres modes de transport coûtent plus cher en 2012 qu’en 1996 et plus qu’en 2005.

Le recours au chemin de fer en particulier a subi une hausse tarifaire particulièrement peu attractive pour les voyageurs. Tout au long des années considérées, l’évolution du signal-prix délivré est inverse de celle qui pourrait favoriser la transition environnementale dans les transports de passagers
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Page 292, démonstration du laxisme de l'UE concernant les critères d'air pur.
https://framapic.org/LYrxariNIGJ8/Og4SleVJ

via http://www.senat.fr/notice-rapport/2014/r14-610-1-notice.html
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