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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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ONFRAY SOUTIENT LA TERRORISATION DÉMOCRATIQUE. Il se prononce pour un «Patriot Act» à la française. | Lignes de force

lundi 19 janvier 2015 à 21:08
Riff's Links 19/01/2015
"L’argument, bien connu des pharmaciens et des garçons bouchers, «Je n’ai rien à cacher!» est particulièrement sot, et d’abord parce qu’il est presque toujours mensonger.

Simplement, le crétin qui l’utilise pratique la restriction mentale et élide la proposition suivante: «Certes, je dissimule (comme tout le monde) quelques menues infractions (au code de l’urbanisme, des impôts ou de la route) et quelques cochoncetés, mais ça n’a rien à voir avec ce qu’il est important de reprocher aux autres. Et on ne va tout de même pas venir me chercher des poux dans la tête à moi, qui suis un honnête citoyen travailleur de type caucasien.» Vous noterez que le menteur par omission milite pour la concision.

Par ailleurs, le locuteur suppose une équivalence logique qui n’existe pas entre la formule «Je n’ai rien à cacher (à me reprocher)» et une autre qui est «Donc je suis prêt(e) à tout montrer à la police quand elle l’exige».

Prenons un exemple. Dirais-je que j’ai à cacher mon cul, voire même que je me le reproche? Non, certainement pas. Peut-on en déduire que j’accepterais volontiers de le soumettre à vérification policière, et tousserais sur réquisition lors de contrôles d’identité pratiqués dans la rue et les transports en commun. Certainement non."
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Bookmark Bronco 20/01/2015
Oh merde, j'aimais bien le peu que j'avais lu / entendu de lui... bon, ben tant pis.
C'est curieux, ça va à l'encontre de l'image que j'en avais.

Après lecture, l'article me semble très clair et cohérent (même si parfois un peu véhément)

"Par ailleurs, le locuteur suppose une équivalence logique qui n’existe pas entre la formule «Je n’ai rien à cacher (à me reprocher)» et une autre qui est «Donc je suis prêt(e) à tout montrer à la police quand elle l’exige».

Prenons un exemple. Dirais-je que j’ai à cacher mon cul, voire même que je me le reproche? Non, certainement pas. Peut-on en déduire que j’accepterais volontiers de le soumettre à vérification policière, et tousserais sur réquisition lors de contrôles d’identité pratiqués dans la rue et les transports en commun. Certainement non."

"Énoncer pareille stupidité dans le monde réel et non dans un éther idéal revient à insulter les centaines de milliers de gens qui ont eu, ont et auront à subir des contrôles au faciès, des insultes, des comportements sexistes, des actes de violence physique et de torture de la part de policiers." +1

la dernière, superbe !:
"J’ai mes préférences, comme l’Onfray. Ainsi tenez, quitte à me faire enculer de force, j’aime autant que mon violeur ait une toute petite bite…

Ici, je vous devine, femmes et hommes de peu de foi démocratique, qui ne voyez pas le rapport (sexuel, pourtant), vous allez me dire : Et si on ne veut pas se faire violer du tout? Ni surveiller!

Et je vous répondrai: «Vous ne seriez pas un peu idéalistes, des fois?»
"
^^
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