Monsieur le maire de Charvieu est extrêmement nerveux. Déjà condamné, Dezempte (DVD) mène sa ville à la baguette. - Libération
vendredi 11 septembre 2015 à 14:59Escales internautiques
« Depuis qu'il a été élu maire, en 1983, Gérard Dezempte a tenté de détruire au bulldozer la mosquée de sa commune, essayé d'instaurer via un référendum un quota de personnes d'origine étrangère dans les logements sociaux, décidé de doter ses policiers municipaux d'appareils photos sophistiqués pour «saisir les délinquants en flagrant délit afin d'aider la justice». Dans un tract qui fera date, il encourage les habitants à «relever les immatriculations des véhicules suspects» et à photographier des actes de vandalisme afin d'aider la justice. Dans un autre, il s'en prend aux mosquées et à l'islam. Le bulletin municipal lui sert à traiter de «Pol Pot» et autres «meutes vociférantes» certains habitants qui l'avaient désavoué. Condamnations. Parfois, les gens portent plainte. En 1992, il est condamné pour incitation à la haine sociale et religieuse. Puis pour diffamation, en février dernier. Ça ne le calme pas. Ses sorties en conseil municipal sont croustillantes. Dernièrement, à un membre de l'opposition qui le contredisait, il a proposé d'aller se faire soigner par «son ami vétérinaire». »
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« Depuis qu'il a été élu maire, en 1983, Gérard Dezempte a tenté de détruire au bulldozer la mosquée de sa commune, essayé d'instaurer via un référendum un quota de personnes d'origine étrangère dans les logements sociaux, décidé de doter ses policiers municipaux d'appareils photos sophistiqués pour «saisir les délinquants en flagrant délit afin d'aider la justice». Dans un tract qui fera date, il encourage les habitants à «relever les immatriculations des véhicules suspects» et à photographier des actes de vandalisme afin d'aider la justice. Dans un autre, il s'en prend aux mosquées et à l'islam. Le bulletin municipal lui sert à traiter de «Pol Pot» et autres «meutes vociférantes» certains habitants qui l'avaient désavoué. Condamnations. Parfois, les gens portent plainte. En 1992, il est condamné pour incitation à la haine sociale et religieuse. Puis pour diffamation, en février dernier. Ça ne le calme pas. Ses sorties en conseil municipal sont croustillantes. Dernièrement, à un membre de l'opposition qui le contredisait, il a proposé d'aller se faire soigner par «son ami vétérinaire». »
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