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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Marie-Hélène Lahaye sur Twitter : - Bookmark Bronco - Liens Ecyseo

vendredi 30 janvier 2015 à 10:35
Les liens de Kevin Merigot 30/01/2015
"Consentement libre et éclairé", ça te dit quelque chose ? Ça veut dire que le médecin informe de ce qu'il va se passer, des risques, etc.

Ce que tu défends là, c'est le modèle paternaliste, c'est à dire un modèle où le médecin est tout puissant, se persuade d'être objectif et d'accomplir les actes dans l'intérêt du patient. Ce temps est révolu, il va falloir s'y faire. En fait, il est désuet depuis la fin de la seconde guerre mondiale, où on a commencé à introduire la notion de "consentement volontaire". (en particulier parce que les actes des médecins nazis sont totalement justifiés selon le modèle paternaliste...)

Aujourd'hui, le serment d'Hippocrate, prêté par tous les médecins, affirme : " Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions". Leur volonté. Aujourd'hui, on est dans une relation "médecin-patient" qui se fonde sur la transparence, l'explication, où l'expertise du médecin vient éclairer le choix du patient, et qui laisse le patient libre de choisir les actes qui seront pratiqués sur lui.

À tout moment, le patient doit être informé de ce qui va être fait, parce qu'il a le droit de refuser. Dans le cas d'une anesthésie générale, le médecin a pour devoir d'informer de tous les actes qui seront effectués ainsi que les actes qu'il sera amené à pratiquer dans les cas de complications connues et pouvant être rencontrées. La seule exception se trouve dans l'urgence, où le patient est inconscient et où le médecin doit prendre des décisions pour sauver sa vie.

Un toucher vaginal n'est pas une opération d'urgence. Il n'est pas prévu. Il n'a pas à être fait.

Pour te mettre à jour sur ce que doit être une relation médecin-patient, je te conseille la lecture de Martin Winckler au sujet de cette relation : http://www.martinwinckler.com/spip.php?rubrique30

Alors oui, il faut bien s'entraîner. Sur des patients volontaires, libres et qui accordent le droit de se faire ausculter par un étudiant. Et s'il dit non, c'est non. Point.

Article R.4127-36 du code de santé publique :

"Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.

Lorsque le malade, en état d'exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences.

Si le malade est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité."

(http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006912898&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20150130&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=1877393525&nbResultRech=1)
(Permalink)

Choses vues, sur le web et ailleurs 03/02/2015
Putain...
Je recopie le texte du tweet ici :
C'est officiel dans le rapport de stage, les gynécos apprennent le toucher vaginal au bloc sur patiente endormie
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:Re86OQXYng4J:lyon-sud.univ-lyon1.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw%3FID_FICHIER%3D1320402909368+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

D'accord au sujet de Martin Winckler, j'avais d'ailleurs shaarlié ça : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?dMZcxQ
(Permalink)