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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Les atouts des villes dans un monde sans pétrole : l'arpent nourricier

jeudi 29 octobre 2015 à 23:51
@jeekajoo links
Quelques citations d'une réflexion sur l'ère post-pétrole par Toby He­men­way.
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Une po­pu­la­tion dis­per­sée mo­bi­lise da­van­tage de res­sources pour son ap­pro­vi­sion­ne­ment et sa des­serte qu’une po­pu­la­tion rassemblée.
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Mais même s’il existe des com­mu­nau­tés dy­na­miques, l’empreinte éco­lo­gique du tissu ru­ral amé­ri­cain est consi­dé­rable. La voi­ture y est en­core plus in­dis­pen­sable qu’en ban­lieue, et les lois de la phy­sique condamnent un ha­bi­tat dis­persé à consom­mer da­van­tage de res­sources qu’un ha­bi­tat com­pact. La ques­tion qui de­meure est celle de la taille maxi­male de cette po­pu­la­tion com­pacte. Quelle est la meilleure taille de ville dans un monde sans pé­trole ? Per­sonne n’a la ré­ponse, mais si l’auteur pense que les mé­ga­lo­poles sont trop denses, il est aussi convaincu que le ‘sur­vi­va­liste’ dans sa ca­bane en ron­dins est trop éloi­gné de tout. Il pense plu­tôt qu’on as­sis­tera à la dis­pa­ri­tion de la struc­ture ac­tuelle des ban­lieues, pour re­ve­nir à la dis­tri­bu­tion ville-campagne telle qu’elle a pu exis­ter avant le pé­trole : des ex­ploi­ta­tions agri­coles de pe­tite taille à por­tée de main de la ville, four­nis­sant au­tant de mar­chés urbains.
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Croire que les cam­pagnes se por­te­ront mieux que les villes dans un monde sans pé­trole, c’est croire que des in­di­vi­dus iso­lés ont plus de res­sources que des groupe co­or­don­nés. Une foule peut être aussi stu­pide que des in­di­vi­dus, mais la sa­gesse et l’action col­lec­tives sont sou­vent bien plus ef­fi­caces que des ef­forts iso­lés. De même que la science, la tech­no­lo­gie, l’art, la culture, l’éducation, la po­li­tique, l’action so­ciale, l’argent et le pou­voir se créent et s’appliquent en ville, de même les so­lu­tions de l’après-pétrole émer­ge­ront pro­ba­ble­ment là où les gens vi­vront rassemblés.
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