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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Le clitoris au fil des siècles, de sa découverte à sa mauvaise réputation | Raconte-moi l'Histoire

mardi 12 mai 2015 à 17:41
Les liens de Kevin Merigot 12/05/2015
(via Scar)
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Le bazar du petit panda roux. 12/05/2015
Via: https://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?VevMBA
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Nekoblog.org :: Marque-pages 12/05/2015
(via http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?VevMBA)
(Permalink)

Choses vues, sur le web et ailleurs 13/05/2015
via Kevin

Du coup, je suis tombé là dessus : http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-la-fabuleuse-histoire-du-clitoris-revue-genre-sexualite-et-soci
"Il faut dire que le clitoris, s’il est repéré depuis longtemps, reste dans l’angle mort des manuels cliniques et des séminaires de sexologie. Il y a seulement quelques années, l’urologue australienne Helen O’Connell dénonçait le fait que lors des opérations de la prostate, toutes les précautions sont prises pour préserver les nerfs érecteurs alors que dans les interventions chirurgicales gynécologiques on ne se préoccupe aucunement de la neurologie intime des femmes. La raison en est que ce système nerveux n’est tout simplement pas décrit dans les traités d’anatomie.

Et pourtant, il fut un temps pas si lointain où les médecins considéraient l’orgasme comme un remède à la neurasthénie et à l’hystérie, suivant en cela la mécanique des fluides de haute époque hippocratique : pour maintenir les équilibres garants d’une bonne santé, point de rétention des humeurs corporelles et va pour l’orgasme médicalement assisté. Tout au long du XIXème siècle les femmes seules et dépressives, réputées inaccessibles à ces orages désirés, se faisaient manuellement stimuler la vulve par leur praticien préféré afin d’atteindre le nirvana. « Cette activité – nous dit l’auteur, sexologue clinicien, avec une pointe de nostalgie – représentait environ un tiers du chiffre d’affaires des médecins ». Une véritable rente sur un marché très stable, puisque les hystériques ne risquent pas de mourir de leur maladie, pas plus qu’elles ne peuvent en guérir. En revanche la pratique pouvait se révéler chronophage, certaines femmes nécessitant jusqu’à une heure de stimulation thérapeutique.

C’est sans doute pourquoi on imagina en contexte thermaliste un dispositif plus efficace pour ce siècle industriel, une machine qui peut à bon droit être considérée comme l’ancêtre du vibromasseur, d’abord à manivelles ou à pédales, puis à vapeur et enfin, grâce à la fée électricité, dotée d’une miraculeuse autonomie. L’auteur note au passage que le vibromasseur allait être le quatrième appareil électrique à apparaître sur le marché, bien avant l’aspirateur. Sinon c’était la douche, le jet orienté par un opérateur entre les cuisses, on appelait ça la « physiothérapie » et l’on croit savoir que ce massage vulvaire hydraulique, communément appelé douche clitoridienne, contribua grandement à la prospérité des établissements de cure thermale. "
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