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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Jouons ensemble avec nos hommes politiques

jeudi 22 mai 2014 à 12:40
Sammy Fisher Jr, le 22/05/2014 à 12:40
Qui a dit :

"Cet échec est le symbole d’une République qui a brûlé ses idéaux révolutionnaires en acceptant le principe du multiculturalisme, en encourageant sans réserve par des subventions publiques l’expression quotidienne de traditions communautaires sans liens les unes avec les autres, et surtout sans liens avec l’histoire, la culture et la tradition française."

Jean-Marie Le Pen ?
Non.
Sa fille ?
Non.
Jean-François Copé, dans un livre révélateur écrit en 1999. Analyse ici : http://www.slate.fr/story/87129/lu-un-livre-de-jean-francois-cope

Extraits de l'article :
"J’ai choisi un vieux livre pour comprendre qui était Jean-François Copé quand il avait à peu près mon âge : Ce que je n’ai pas appris à l’ENA, sorti en 1999, après la branlée des législatives de 1997 où il avait perdu son siège de député ce qui l’avait forcé à se recentrer sur son mandat de maire de Meaux. Cette lecture a été l’occasion d’une révélation : Jean-François Copé a toujours été Jean-François Copé. En 1999, il avait déjà cette vision vieille France un peu rance. Vendu comme le plus jeune député de France, dans sa tête, il avait déjà 85 ans. Et donc, encore plus surprenant par rapport à son image médiatique actuelle : il est cohérent avec ce qu’il prônait déjà il y a quinze ans.
[...]
"Conclusion « La France se meurt de cela. » Cela = l’inspection du travail + les prud’hommes + les contrôles fiscaux. Sérieusement Jean-François ? C’est ça ton analyse économique ? C’est là que j’ai commencé à me demander si ses déclarations polémiques ne résumaient pas finalement le fond de sa pensée."
[...]
"A la lecture de son livre, sa nostalgie d’une France idéale est trop prégnante pour être feinte. C’est cette nostalgie qui lui fait envisager toute trace de modernité comme une catastrophe. A travers les lignes, on ne lit que la nostalgie d’une France sans livre intitulé Tous à poil, d’une France sans drapeau algérien, sans violence, sans tag. Le problème de la nostalgie, c’est qu’elle est pure émotion –ce qui explique sans doute que les discours de Copé soient aussi peu rationnels et à ce point épidermiques. On ne trouve pas à la base de ses idées politiques une réflexion intellectuelle, mais plutôt un sentiment vague que c’était tellement mieux avant. Les idées qu’il en tire ressemblent dès lors à des barrages contre tout plutôt qu’à une adaptation intelligente au monde actuel."
(Permalink)