Choses vues, sur le web et ailleurs
"L'héroïne de Hunger Games, actrice la mieux payée en 2015 selon le magazine Forbes, raconte comment elle a appris, grâce aux e-mails de Sony diffusés après un piratage massif, qu'elle "gagnait moins que les gens qui ont la chance d'avoir une bite" pour le film American Bluff. Elle se rappelle qu'à l'époque, elle avait renoncé à renégocier son salaire à la hausse avec Sony par peur d'apparaître "difficile" ou "gâtée"."

Tout est dit.

Ce n'est pas une question de niveau de salaire, ne doutons pas que Jennifer Lawrence n'a aucun problème pour boucler ses fins de mois.
C'est une question de principe, et d'équité. Parce que ce qui est valable pour elle l'est aussi pour toutes les autres femmes anonymes.

Elle aborde également ce qui constitue la matière même, si j'ose dire, de ce "plafond de verre" : la peur de passer pour "difficile", exigeante ou "gâtée". Un homme qui se bat pour négocier un bon contrat, c'est normal (et c'est presque attendu) ; une femme qui exige d'être payée, à travail égal, au même niveau qu'un homme, c'est juste une chieuse.

Elle pose les bonnes questions au passage : "Est-on conditionnée socialement à se comporter ainsi ?"
Tout juste m'dame.
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